De Kingsey Falls à Cowansville, en passant par Granby, Victor Larin en a fait des sacrifices pour sa passion, le hockey. Dès l’âge de 12 ans, Victor a joint les rangs des Gouverneurs de Cowansville au « prep school » division 1. Il a gardé la cage cowansvilloise pendant quatre ans avant de joindre l’Ulysse Académie pour faire son secondaire 5 et son grade 12.
« La chose la plus difficile pour moi a été de partir loin de ma famille et de mes amis. De repartir à zéro dans un endroit complètement différent de celui auquel j’étais habitué », mentionne Victor.
Programme multisports
Ulysse Académie propose un programme multisports ayant le hockey comme sport principal. Les élèves-athlètes qui s’entraînent et participent à des compétitions avec le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) sont soumis à un protocole de réussite scolaire et à de nombreux standards comportementaux.
« J’ai fait mon secondaire 5 à l’Odyssée de Terrebonne et mon grade 12 sur le site du Centre JC Perreault à Saint-Roch-de- l’Achigan. Les classes sont sur place et nous suivons nos cours en ligne, en anglais, ce qui nous permet d’obtenir notre diplôme de l’Ontario et, aussi, de nous ouvrir les portes des universités », explique le cerbère.
Honneur individuel
Lors du gala de l’Ulysse Académie, Victor a été honoré à titre individuel en tant que « meilleur gardien » de la structure. Fier de cette nomination, le gardien mise cependant sur le travail d’équipe.
« Durant la saison, j’ai mis tout mon focus sur les résultats d’équipe. Mon but était de gagner. Je n’ai jamais pensé au trophée individuel. Cependant, je suis tout de même reconnaissant d’avoir reçu ce trophée ».
Cheminement
Les prochaines années seront déterminantes pour le cerbère puisqu’il espère attirer l’œil des universités. Conscient qu’il devra continuer de travailler fort sur la glace et hors glace, l’hockeyeur est encore prêt à faire des sacrifices pour sa passion.
« Je vais poursuivre mon chemin vers les rangs juniors en espérant susciter l’attention des programmes universitaires. Je n’ai pas encore d’offres, mais ça devrait débloquer dans les prochaines semaines ».
Victor Larin souligne l’importance de son entourage dans le succès qu’il connaît sur la patinoire.
« Je dois beaucoup à mes parents. Leur confiance et leur dévouement m’ont permis de pratiquer le sport que j’aime depuis toutes ces années. Évidemment, mes entraîneurs et mes coéquipiers ont aussi joué un grand rôle dans mon développement sur la glace, mais aussi en dehors. Je suis reconnaissant envers tous ceux qui ont favorisé mon adaptation et mon cheminement », a-t-il conclu.
