C’est en 2021 que la jeune Valoise a commencé la pratique du vélo de montagne. Si ses premières sorties se voulaient récréatives, elle a rapidement adopté cette nouvelle discipline pour s’y investir sérieusement. « Le vélo de montagne me fait vraiment beaucoup de bien. Quand j’ai besoin de m’aérer ou de me recentrer, une sortie à vélo me permet d’évacuer mon stress et de me concentrer sur ce que j’ai à faire », explique-t-elle.

Colombie-Britannique

Juillet a été particulièrement occupé pour Laurence, qui a profité d’un long voyage en Colombie-Britannique pour explorer de nouvelles montagnes et perfectionner ses habiletés et sa technique.

L’immensité des pistes et les difficultés s’y rattachant n’ont pas découragé l’athlète qui a plutôt eu envie de surmonter les défis que représentent les longs parcours sinueux des sentiers britanno-colombiens. « Descendre la montagne à Bromont, est exigeant, mais ça dure environ 5 minutes. Là-bas, ce sont des pistes de 45 minutes qui demandent des aptitudes particulières et un niveau d’habiletés assez élevé, mais c’est tellement stimulant. J’ai adoré ça », mentionne Laurence.

Étudiante-athlète

Étudiante en 5e secondaire, Laurence fréquente l’école Verbe Divin de Granby depuis septembre. Elle a intégré le programme de vélo de montagne, une concentration réservée exclusivement aux étudiants voulant faire du vélo de montagne de compétition tout au long de leur année scolaire.

Le programme permet aussi aux étudiants-athlète de parfaire leurs aptitudes en utilisant le Centre national de cyclisme de Bromont (CNCB)ainsi que la montagne à raison de trois après-midis par semaine, sous la supervision du kinésiologue Patrick Chartrand, entraîneur à temps plein du CNCB spécialisé en vélo de montagne. « Pratiquer le vélo de montagne me tire vraiment vers le haut. Plus j’en fais, mieux je me sens. En plus du programme, je fais partie de l’équipe Dévo, une équipe regroupant seulement des filles. »

Objectif

Laurence aimerait participer au championnat canadien de vélo de montagne qui aura lieu en Colombie-Britannique, en 2024. Pour y parvenir, elle souhaiterait intégrer Équipe-Québec, mais elle sait que ses chances sont minces puisqu’elle se mesure à des cyclistes qui ont beaucoup d’expérience et des feuilles de route bien remplies. Elle souhaite donc y aller de manière indépendante.

À plus petite échelle, la Valoise souhaite obtenir de meilleurs podiums dans la série Pitt Stop de Bromont. « Là encore, j’ai des défis à relever. Les filles pratiquent depuis tellement longtemps et elles sont vraiment plus costaudes que moi. Leurs roues sont plus grandes, donc je dois en donner un peu plus. Le plus important, c’est d’éviter les blessures. Je mise là-dessus pour continuer de progresser », conclut la cycliste. A.G.