Dans un communiqué, Upton sans flamme a réclamé une consultation publique, par le biais d’une assemblée.
Le mouvement croit que le conseil municipal a démontré, lors d’une séance extraordinaire du conseil le 27 avril, une fermeture face à l’opinion publique.
« Ils ont évoqué la possibilité d’un référendum, ce qu’on trouve inacceptable. Pour nous, un référendum consultatif est l’équivalent de notre pétition dont les résultats parlent d’eux-mêmes. Les citoyens ont besoin d’être entendus, il faut les écouter et répondre à leurs préoccupations d’abord et avant tout », mentionne le communiqué d’Upton sans flamme.
Une lectrice, Diane Fortier, a critiqué les commentaires de Marquis Grégoire Jr, président et directeur général du Groupe Suroît, qui parlait d’Upton sans flamme comme d’un mouvement politique et radical.
« N’en déplaise à ce monsieur, les citoyens peuvent enfin s’exprimer sur l’enjeu d’un méga projet de matières dangereuses au sein de leur communauté », dit-elle.
Le Groupe Suroît affirme, contrairement à ce qui a été avancé par le maire Robert Leclerc, que la lettre envoyée récemment au conseil n’était pas une mise en demeure. M. Leclerc a confirmé à LA PENSÉE que c’est en fait une mise en garde si jamais la Municipalité adopte un nouveau projet de règlement empêchant les promoteurs de réaliser le projet.