La résidence ancestrale située au 1013, rue d’Acton a été prise d’assaut dès 7 h par quelque 35 pompiers, dont la majorité provenait du service d’incendie local. Des dizaines de citoyens ont assisté à la scène, fort spectaculaire, qui s’est terminée en fin d’après-midi.
« Tout s’est très bien déroulé et les conditions météorologiques étaient idéales, sans que les vents nuisent à notre travail. Quant aux gens qui sont venus voir la pratique d’incendie, ils ont été très respectueux et prudents à la fois », soutient M. Perron, qui ajoute que du nettoyage a été effectué sur le site de Sercost, dont les locaux sont tout juste à côté de la maison.
Un seul imprévu: un appel pour une odeur de fumée à la pharmacie Uniprix lors de la première mise à feu.
« Nous avions cependant pris nos précautions en mettant sur pied une équipe d’urgence et effectivement, l’intervention des pompiers a été utile. On a donc réduit le nombre de mises à feu à quatre, soit une de moins que prévu », relate Joël Perron.
Le service de sécurité incendie a pu pratiquer entre autres l’attaque du feu et la manoeuvre de l’autopompe. Des officiers étaient sur place pour le respect des règles de sécurité.
« C’était beaucoup d’organisation et nos pompiers ont travaillé très fort. Mais ça en vaut largement la peine et dès qu’une maison sera disponible pour un tel exercice, on pourra certainement bénéficier de l’occasion », soutient M. Perron.
Le maire d’Acton Vale, Éric Charbonneau, a lui-même participé à la pratique en revêtant le costume de pompier, dont le traditionnel masque respiratoire.
« J’ai adoré l’expérience et je me suis senti en sécurité. C’est une très belle initiative de la part du service d’incendie. Et je suis fier d’avoir constaté qu’aucun incident malheureux n’a eu lieu », déclare-t-il.
Richard St-Amant, fondateur de Soudures Richard St-Amant, a assisté à l’incendie de la maison qui l’a vu grandir. Des jumelés seront construits sur le terrain maintenant vacant.
« Il y a bien sûr beaucoup de souvenirs rattachés à cette résidence plus que centenaire, vendue par notre famille il y a six ans. C’est plus émouvant de la voir brûler que si c’était une simple démolition. Mais c’était nécessaire et tant mieux si les pompiers ont pu bénéficier de cet exercice », confie-t-il.