19 mai 2021 - 09:37
D’une durée de trois ans
Une nouvelle convention collective à la Pâtisserie Gaudet
Par: Alain Bérubé

Une nouvelle convention collective, d’une durée de trois ans, a été acceptée majoritairement par les employés syndiqués de la Pâtisserie Gaudet.

Après des négociations parfois ardues – ponctuées par une courte grève le 5 mai -, la direction et le syndicat de la Pâtisserie Gaudet ont conclu une entente de trois ans afin de renouveler la convention collective échue depuis décembre. L’entreprise valoise regarde vers l’avant afin de consolider ses efforts de croissance.

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L’employeur consent des hausses salariales de 1,5 % cette année, 1,7 % en 2022 et 2 % en 2023. Un montant rétroactif sera versé plus tard au personnel syndiqué.

Le vote sur cette entente a été positif à 94 % dans l’usine A (au centre-ville) et à 54 % dans l’usine B (au parc industriel).

« Nous n’avons pas gagné sur tous les points, mais dans les circonstances, c’est satisfaisant. Le climat de travail sera évidemment meilleur et nous voulons participer au succès de l’entreprise, qui a connu des moments difficiles, mais qui travaille fort sur sa croissance », commente Philippe Viens, conseiller syndical de l’Union des Employés de Service (UES) pour la section locale 800.
Georges Berbari, directeur général de la Pâtisserie Gaudet, était demeuré optimiste malgré la lenteur des négociations.

« La pandémie de COVID-19 nous a fait très mal, avec une baisse de 30 % de notre chiffre d’affaires. On a tout de même persisté dans notre volonté de conserver nos 150 employés et de leur accorder des augmentations de salaire, car on croit vraiment en eux », déclare-t-il.

M. Berbari ajoute que plus de 3,5 millions $ seront investis après la pandémie.

« Nous travaillons avec quelques partenaires à un plan d’expansion qui fera preuve de flexibilité. Notre but est de consolider notre place en tant que second producteur nord-américain de tartes et de tartelettes. On continue plus que jamais de faire confiance à l’avenir », conclut-il.

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