Les patrouilleurs ont également procédé à l’arrestation de son mari sur place. Il a été conduit au centre hospitalier pour une évaluation de son état de santé, puis rencontré par les enquêteurs du Service des enquêtes sur les crimes contre la personne de la Sûreté du Québec.
Le 20 août, Kevin Romagosa, 39 ans, de Pierrefonds à Montréal, a finalement été accusé de meurtre au premier degré et d’outrage à un cadavre par visioconférence au palais de justice de Drummondville. Il est demeuré détenu à la prison de Sorel-Tracy jusqu’au lendemain, le 21 août. Il a ensuite été transféré à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel pour une évaluation tel qu’ordonné par la juge. Celle-ci permettra de déterminer s’il est apte à subir son procès. Il sera de retour en cour le 29 août.
Les circonstances du meurtre restent à déterminer. Toutefois, on sait ce qui a mené à cette découverte. « L’enquête effectuée jusqu’à présent démontre que des proches des deux personnes impliquées, qui étaient inquiets pour leur sécurité, ont fait appel initialement aux agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Le SPVM a ensuite entrepris des démarches pour les localiser. Les enquêteurs du SPVM et du Service des enquêtes sur les crimes contre la personne de la Sûreté du Québec collaborent afin d’établir les circonstances de cet événement et le lien qui unissait ces deux personnes. Une autopsie sera effectuée sur le corps de la femme afin de déterminer et corroborer la ou les causes de son décès », stipule le communiqué de la SQ émis en fin de soirée le 19 août.