15 août 2018 - 09:10
Dans le cadre du Projet Carboneutre
Une classe en plein air à l’école de l’Odyssée
Par: Alain Bérubé

Une vingtaine de personnes, dont quelques élèves de l’école de l’Odyssée, ont participé vendredi, à Valcourt, à une journée de corvée pour la « classe du saule », qui permet d’apprendre diverses notions en plein air dans le cadre du Projet Carboneutre.

Après 11 ans, l’école secondaire de l’Odyssée, à Valcourt, continue de viser le statut de « carboneutre ». Alors que les vacances estivales battent toujours leur plein, quelques élèves ont participé vendredi à l’aménagement d’une classe en plein air.

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Accompagnés d’enseignants, de membres de leurs familles et de citoyens, ces élèves ont donné de leur temps – sur une base volontaire – à une journée de corvée afin de construire des aménagements nécessaires pour cette classe extérieure, dont le transport du paillis et la peinture de tables de pique-nique.

« On veut ainsi démontrer qu’il y a autre chose que les tablettes et les téléphones cellulaires, des technologies qui isolent les jeunes de leur entourage et de leur environnement. Ce projet, qui porte le nom de classe du saule, permet de donner de la vie aux apprentissages, de favoriser l’intégration de saines habitudes de vie », explique l’enseignant Nicolas Busque, responsable du projet Carboneutre.

Cette première à l’école de l’Odyssée, espère M. Busque, est le point de départ pour une exploration plus poussée du monde de notions telles la météo, les écosystèmes et les arbres.

« Que ce soit par exemple en sciences, en mathématiques ou en français, les élèves qui participeront à la classe du saule bénéficieront d’un mode d’apprentissage très stimulant », mentionne-t-il.

Le Projet Carboneutre, qui a pour objectif de compenser tous les gaz à effet de serre émis à l’école, continue de mobiliser de nombreux élèves d’année en année.

« Tant mieux si on atteint notre objectif un jour, mais les activités organisées pour y arriver, dont le mur solaire, le Noël écolo et le jardin communautaire, sont elles-mêmes très enrichissantes. C’est ça l’important », conclut Nicolas Busque.

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