12 octobre 2022 - 07:00
Élections provinciales
Une campagne douce-amère pour Luce Daneau
Par: Sarah Villemaire

La candidate du Parti conservateur du Québec dans la circonscription de Johnson, Luce Daneau, a récolté 6323 votes le 3 octobre. Photo Adam Bolestridge | La Pensée ©

La candidate du Parti conservateur du Québec dans la circonscription de Johnson, Luce Daneau, a récolté 6323 votes le 3 octobre. Photo Adam Bolestridge | La Pensée ©

Il y a un mois, la candidate conservatrice dans la circonscription de Johnson, Luce Daneau, n’aurait pu prédire sa seconde place au tableau des résultats à la suite de l’élection du 3 octobre. Fière du résultat obtenu, elle aurait tout de même préféré un scénario tout autre pour les Québécois en quête de liberté.

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Jointe par LA PENSÉE au lendemain des élections, Luce Daneau se dit fière du chemin parcouru ces dernières semaines. « Ce fut une première expérience en politique provinciale pour moi et j’ai bien aimé mon parcours. J’ai eu la chance de faire de belles rencontres, de parler de vrais enjeux avec les citoyens et de mieux connaître le territoire », affirme celle qui a récolté 15,13 % des voix derrière le candidat élu, André Lamontagne.

Présente sur le terrain, Mme Daneau s’attendait tout de même à un meilleur sort pour le Parti conservateur du Québec (PCQ). « Les résultats sont décevants, car 40 % des électeurs ont quand même voté pour la Coalition avenir Québec (CAQ). Avec les échos que j’avais sur le terrain, bon nombre de personnes semblaient nous supporter. L’écart entre les deux premières positions m’a grandement surprise. Je trouve ça déplorable pour la démocratie », renchérit la candidate défaite.

Bien qu’il soit trop tôt pour annoncer sa participation aux prochaines élections provinciales, elle croit en la popularité du parti au fil des prochains mois. « Il est clair que les membres du parti vont prendre un moment de réflexion afin de repartir sur des bases plus solides, mais je crois qu’il est en bonne posture pour rester et s’imposer. Si M. Legault continue de gérer l’État comme il le fait, il n’y a aucun doute que les gens vont se retourner vers le PCQ afin de trouver des solutions », conclut-elle.

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