2 décembre 2020 - 11:25
Employé à la Résidence de la Présentation
Un Valois de 17 ans en congé forcé à cause de la COVID-19
Par: Alain Bérubé

Jean-Simon Ouellette

La COVID-19 touche de plus en plus des gens de tous âges. Un jeune Valois de 17 ans, Jean-Simon Ouellette, a dû faire une pause forcée après avoir été infecté par la maladie dans son lieu de travail, soit la Résidence de la Présentation.

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Cette résidence pour aînés, située à Acton Vale, a été touchée récemment par une éclosion majeure de COVID-19. Jean-Simon, un employé affecté à la cuisine – plus précisément au service aux tables -, a fait partie des membres du personnel qui ont dû quitter temporairement leurs fonctions.

« Un premier cas positif a été déclaré à l’Halloween. Je crois avoir été infecté le lendemain. Un test de dépistage, subi le 3 novembre, a confirmé que j’étais atteint de la COVID-19. Ça m’a pris par surprise, car je ne ressentais aucun symptôme en particulier », affirme-t-il.

Quelques jours plus tard, Jean-Simon a d’abord souffert d’une légère toux et d’écoulements nasaux.

« Par la suite, j’ai perdu peu à peu l’appétit ainsi que mon sens de l’odorat. Le 10 novembre, j’ai été frappé par un gros mal de tête, qui me donnait vraiment le goût de m’arracher les cheveux! J’ai donc dû me confiner dans ma chambre.

Ma mère devait m’apporter mes repas. Et à la maison, toutes les précautions sanitaires nécessaires ont été prises. Heureusement, j’ai pu suivre mes cours à distance normalement », raconte ce finissant à la Polyvalente Robert-Ouimet.

Après une dizaine de jours,Jean-Simon a pu reprendre le travail normalement. Il se dit parfaitement rétabli.

« J’avais très hâte d’être de retour au travail, où j’œuvre depuis deux ans et demi, car l’ambiance est vraiment chaleureuse. Par ailleurs, je prenais déjà au sérieux la COVID-19. J’aime suivre l’actualité sur ce sujet et ayant été touché moi-même par la maladie, mon intérêt a évidemment pris de l’ampleur. J’ai vraiment très hâte, comme tout le monde, que les vaccins soient disponibles », confie-t-il.

Jean-Simon admet que le décès de trois résidents n’a pas été facile à accepter.

« Je me suis attaché à ces gens, car j’apprends beaucoup en côtoyant cette génération qui a forgé notre société. Les employés représentent, pour les résidents, une véritable famille. Heureusement, on a eu du renfort récemment, avec l’arrivée d’infirmières et de préposées aux bénéficiaires provenant entre autres de Repentigny, Sainte-Julie et Terrebonne. Nous nous sommes serré les coudes, avec un bel esprit de solidarité, afin que tout se déroule bien dans les circonstances », conclut-il.

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