16 novembre 2022 - 07:00
Un résident de Maricourt dévoile son premier roman
Par: La Pensée de Bagot

Résident de Maricourt, Jacques Gagnon, a lancé son premier roman en deux tomes sous le nom d’Anton gagne ses ailes d’argent. Photo Robert Gosselin | La Pensée ©

Résident de Maricourt, Jacques Gagnon, a lancé son premier roman en deux tomes sous le nom d’Anton gagne ses ailes d’argent. Photo Robert Gosselin | La Pensée ©

L’ancien journaliste de La Tribune et de La Presse et auteur de livres sur les voitures anciennes, Jacques Gagnon, a lancé la semaine dernière son premier roman en deux tomes intitulé Anton gagne ses ailes d’argent. Ce récit était l’occasion pour l’homme de 80 ans et résident de Maricourt de vivre un rêve qu’il chérissait à travers le héros, un enfant de 11 ans.

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C’est son petit-fils, qui avait le même âge que le personnage principal à l’époque où il venait régulièrement chez M. Gagnon après que ce dernier eut pris sa retraite en 1999, qui l’a inspiré. Avec le personnage d’Anton, il revisite sa passion pour l’aviation alors que dans les années 1960 il a été remercié des Forces de l’air canadiennes après un an de service.

Cet intérêt, il le tient de son grand-père qui a été un héros de la Deuxième Guerre mondiale. Ce dernier est décédé dans un écrasement d’avion lors d’un déplacement d’affaires entre le Maine et le Québec. Le photographe de La Tribune de l’époque, Yvan Boisvert, a d’ailleurs récupéré le volant de l’appareil et l’a remis à M. Gagnon. « Je me suis défoulé à travers ce livre. J’ai toujours été fasciné par toutes les machines volantes. Je fais faire à mon héros ce que j’aurais voulu faire et même plus », affirme-t-il.

L’histoire se déroule en 2004 dans le Maine alors que le jeune Anton vient résider chez ses grands-parents qui ont une flotte de petits avions. Il leur demande alors des leçons de pilotage et devient rapidement assez habile pour voler en solo. Toutefois, il n’a pas le droit de dépasser les limites de l’aéroport de ses grands-parents. Toutefois, encouragé par un petit voisin qu’il amène un jour en balade aérienne, il se retrouve pris dans une tempête et incapable de rentrer à l’aéroport familial. Il réussit alors à atterrir sur une piste clandestine dans le bois qui appartient à des contrebandiers. Lui et son ami sont alors emprisonnés par ces derniers, mais réussissent à s’échapper. Il leur arrive ensuite plusieurs péripéties durant lesquelles ils font notamment la rencontre d’un Micmac qui leur vient en aide.

Pour rédiger son roman, Jacques Gagnon a fait des recherches sur la procédure lors de disparition d’avion aux États-Unis. Il décrit aussi la géographie exacte du Maine et du Québec. De plus, les prénoms des personnages sont ceux de membres de sa famille. Il a d’ailleurs fait un lancement familial le 30 octobre.

Le titre est inspiré de l’insigne honorifique que le jeune homme reçoit à la fin et qui est la même que celle des pilotes de l’armée de l’air. L’avion utilisé est dessiné en jaune tel que décrit dans les pages du roman. La typographie utilisée pour les lettres du titre est, quant à elle, la même que celle de l’American Air Force.

Autres projets

Jacques Gagnon a plusieurs écrits en réserve. Il ne lui reste qu’à trouver un éditeur. Cela a d’ailleurs été un défi pour son premier roman alors que même des démarches en France n’ont pas porté fruit. Toutefois, son but était surtout de ne pas perdre la main en ce qui a trait à la rédaction.

On peut se procurer les deux tomes d’Anton gagne ses ailes d’argent en ligne sur le site Internet des Éditions du Cheval de feu.

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