Lors d’un point de presse tenu lundi, la MRC a annoncé que le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) lui avait octroyé un montant de 40 950 $ pour l’élaboration d’un PDZA. Cette démarche démarrera prochainement, pour être complétée fort probablement au début de l’année 2020.
Les objectifs du PDZA sont la mise en valeur des entreprises agricoles et de leurs produits; la hausse ou la diversification des productions, des produits et des modèles d’entreprises ou modes de mise en marché; la reconnaissance de la multifonctionnalité de l’agriculture, ainsi que le développement des activités complémentaires (agrotourisme, transformation à la ferme).
« Le territoire de notre MRC se retrouve à 98 % en zone agricole. C’est donc une excellente idée de chercher à connaître davantage la réalité et les besoins des producteurs agricoles et propriétaires forestiers de la région, pour ainsi créer de nouveaux liens avec le milieu municipal », soutient le préfet Jean-Marie Laplante.
Deux comités, directeur et technique, seront impliqués tout au long de la démarche d’élaboration.
« Nous amorcerons prochainement une consultation auprès des producteurs et intervenants du milieu. La première priorité est d’établir un portrait du territoire et des activités agricoles, pour ensuite établir un diagnostic, une vision et un plan d’action », mentionne Karine Filiatrault, conseillère au développement et à l’entrepreneurship collectif à la MRC d’Acton – DEL.
Éric Beauregard, président du Syndicat de l’UPA de la rivière Noire – et membre des comités directeur et technique du PDZA – applaudit l’initiative. Il fait remarquer que la MRC d’Acton compte plus de 425 entreprises agricoles et forestières, pour des revenus de plus de 150 M$ par année.
« On pourra agir tous ensemble afin de protéger et de développer les activités agricoles de la région, tout en coexistant de manière harmonieuse au bénéfice de toute la population », a-t-il déclaré.
Député de Johnson et ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne trouve dommage que la MRC d’Acton n’ait pas de PDZA, un modèle qui existe depuis 2008 à travers le Québec.
« Il était temps qu’on se dote d’un plan clair et précis, car l’agriculture occupe une place majeure dans l’économie régionale. Le PDZA assurera une grande cohérence dans les interventions. Le développement du secteur bioalimentaire créera de la richesse pour toute la région », déclare-t-il.