26 août 2020 - 18:21
Au profit de la Fondation Santé Daigneault-Gauthier
Un dernier tour de piste pour Un match, une cause
Par: Annie Gagnon

Pari tenu pour Éric Ducharme qui est fier d’avoir coordonné Un match, une cause, au cours des dix dernières années, au profit d’organismes de la région.

La COVID-19 n’aura pas eu raison des passionnés de hockey qui s’inscrivent aux 24 heures Un match, Une cause depuis 10 ans. C’est donc ce vendredi 28 août, après quatre mois d’attente, que se tiendra la dernière édition de cet événement, qui se tiendra au profit de la Fondation Santé Daigneault-Gauthier.

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Prévue le 24 avril, on a dû attendre la réouverture des arénas pour pouvoir boucler la boucle de cette activité qui a permis de remettre plus de 40 000 $ à neuf organismes de la MRC d’Acton jusqu’à maintenant, soit les Élans (gymnastique), les Étincelles (patinage artistique), le Centre Ressources-Femmes, le Centre de bénévolat, le Fonds d’Athlète de la MRC d’Acton, les Titans de la P.R.O., la Maison dela famille, l’Association du baseball mineur de la région d’Acton (ABMRA) et l’Association du soccer mineur d’Acton Vale (ASMAV).

« Je suis bien fier d’avoir pu réunir plus de 50 joueurs par année pendant 10 ans pour remettre de belles sommes d’argent aux organismes de ma région natale. C’était un pari un peu fou que je m’étais lancé. Et je suis heureux de voir que, année après année, l’engouement est aussi présent sinon plus que les années précédentes. C’est assez extraordinaire. Mon rôle a été de coordonner l’activité-bénéfice, mais Un match, une cause a connu du succès grâce aux joueurs et aux organismes qui se sont impliqués », affirme le grand manitou de l’événement, Éric Ducharme.

Si la première édition a été mémorable en raison d’un bris majeur dela resurfaceuse qui avait écourté le 24 heures, la 10e édition sera inoubliable en raison de la pandémie et des règles prescrites par la santé publique.

« Faire 24 heures de hockey à la fin d’une saison, c’est une chose. Mais chausser les patins 24 heures après plus de cinq mois de pause, c’est vraiment quelque chose. Les conditions d’utilisation sont très strictes et augmentent la complexité, mais on va s’y plier afin de pouvoir jouer notre dernier 24 heures. Je suis bien content de pouvoir compter sur l’organisme choisi, la Fondation Santé Daigneault-Gauthier, pour que les règles soient respectées hors de la patinoire », mentionne M. Ducharme.

Mise au jeu officielle

C’est donc ce vendredi 28 août, à compter de 19 h, que les passionnés du 24 heures sauteront sur la patinoire du Centre sportif d’Acton Vale afin de dépasser leurs propres limites, en plus de donner au suivant.

Pour plusieurs d’entre eux, des souvenirs des années passées referont surface et d’autres seront créés. Pour Éric Ducharme, il est difficile de cibler un seul moment marquant.

« Il y a tellement de bons souvenirs. Mais je crois que le meilleur, je vais le vivre cette année puisqu’en plus d’atteindre l’objectif de départ, le report de l’événement me permettra de célébrer mon anniversaire de naissance avec toute la gang du 24 heures puisque j’aurai un an de plus à minuit. À quelques jours de l’événement, je suis fébrile, mais j’ai aussi vraiment hâte que la première rondelle soit en jeu », conclut-il.

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