5 juin 2024 - 07:00
Un camp de ressourcement pour les résidents du CHSLD d’Acton Vale
Par: Adaée Beaulieu

Une vingtaine de résidents du Centre d’hébergement d’Acton Vale ont vécu une belle expérience au Centre Normand-Léveillé de Drummondville. Photos gracieuseté

Les membres du personnel du centre d’hébergement qui ont permis aux résidents de vivre une expérience unique.

Pas moins de 20 résidents du Centre d’hébergement d’Acton Vale, âgés entre 58 et 92 ans, ont vécu une expérience unique en participant à un séjour en nature, au Centre Normand-Léveillé à Drummondville, du 27 au 30 mai.

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Activités avec des animaux, jeux d’adresse, feux de camp avec chansonniers, les options étaient nombreuses pour décrocher du quotidien. En plus d’avoir invité les chansonniers, le personnel du Centre d’hébergement a aussi fait venir d’autres animaux en plus de ceux déjà présents sur le site, notamment pour de la zoothérapie.

Il y a quelques mois, l’équipe formée de neuf membres du personnel, soit cinq préposées, l’infirmière Katy Rodgers, une infirmière auxiliaire, l’éducateur spécialisé Éric Patenaude et la technicienne en loisir Rebecca Yves-Giard, et deux bénévoles a commencé à tout orchestrer. Elle avait prévu des activités autant pour l’intérieur que l’extérieur pour être parés à toute éventualité, mais les activités en plein air étaient priorisées. Les résidents ont ensuite pu choisir sur place, selon leurs préférences, les activités en formant des sous-groupes. Cette année, le temps de l’année a aussi permis d’ajouter une activité de jardinage.

Pour ce qui est du choix des participants sur les 74 résidents, les organisateurs se sont seulement assurés qu’ils étaient suffisamment en santé et qu’ils seraient aptes à profiter d’un tel séjour, mais leurs limitations physiques et cognitives importaient peu. Les résidents ont ensuite été approchés pour savoir s’ils étaient intéressés et leurs familles ont aussi été consultées. Cette année, 13 des 20 participants en étaient à leur première expérience.

« J’ai un résident qui hésitait à y aller en raison de ses incapacités et, au retour, il m’a dit que, s’il est encore là l’an prochain, il veut absolument y retourner », a raconté Mme Yves-Giard.

Le fait que le personnel soit présent et que le séjour soit de plusieurs jours a aussi été rassurant et permis une bonne adaptation, selon elle.

De nombreux bienfaits

Le personnel est unanime, les effets sur les résidents sont nombreux autant sur place qu’au retour. L’infirmière Rodgers a souligné que les résidents ont particulièrement apprécié pouvoir s’endormir en nature. Ils couchaient dans deux chalets avec des lits adaptés. D’ailleurs, elle a constaté que plusieurs ont mieux dormi et que cela perdure de retour au Centre. L’appétit était aussi plus au rendez-vous et les douleurs étaient moins présentes, selon ses observations.

Les résidents qui parlent peu ce sont aussi ouverts davantage et cela a permis d’établir un lien de confiance avec le personnel qui demeure au retour au Centre. Plusieurs ont d’ailleurs associé ces moments de détente à des souvenirs qu’ils ont racontés au groupe. « C’est un peu comme dans le temps pour eux. C’est vraiment un endroit où on prend le temps de vivre », a mentionné la technicienne en loisir.

Un retour sur les souvenirs de vacances a aussi été prévu pour visionner les photos et vidéos.

Ce séjour a été rendu possible grâce à la Fondation Santé Daigneault-Gauthier qui a contribué à la hauteur de 8000 $.

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