15 juillet 2020 - 19:17
Un appel à l’achat local de produits laitiers
Par: Alain Bérubé

Un point de presse à Saint-Jude a été l’occasion de lancer un appel à l’achat de produits laitiers d’ici.On voit ici Yvon Boucher,président des Producteurs de lait de Montérégie-Est, Charles Graveline,du syndicat UPA Maskoutains-Nord-Est et hôte du point de presse à Saint- Jude,Simon-Pierre Savard-Tremblay,député bloquiste de Saint-Hyacinthe-Bagot et Pierre Thibault,du syndicat UPA Rivière-Noire.(photo bureau du député Simon-Pierre Savard-Tremblay)

Le député de Saint-Hyacinthe- Bagot, Simon-Pierre Savard- Tremblay, lance un appel à l’achat de produits laitiers d’ici, à la suite de la mise en œuvre de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACÉUM).

Publicité
Activer le son

Plusieurs agriculteurs et représentants des Producteurs de lait de Montérégie-Est et des syndicats UPA de la région étaient présents lors d’un récit point de
presse à Saint-Jude, soit à la ferme de Charles Graveline.

Ils joignent leurs voix à celle du député pour une campagne d’incitation à l’achat de produits laitiers d’ici.

« L’ACÉUM, entré en vigueur le 1er juillet, représente des pertes réelles pour les productrices et producteurs ainsi que les transformatrices et transformateurs, œuvrant dans le secteur laitier. Les produits laitiers américains prendront une place accrue sur nos étagères, car l’accord leur concède 3,9 pour cent des parts de marché. » souligne M. Savard-Tremblay, également permanent international à la Chambre des Communes du Commerce.

Yvon Boucher, président des Produc- teurs de lait de la Montérégie-Est, explique qu’alors que le Canada a actuellement un surplus de 60 à 80 000 tonnes de SNG/an, les nouvelles normes adoptées entraîne- ront une réduction pouvant aller jusqu’à 50 pour cent des exportations du secteur laitier canadien, selon le plafond par dollars par année à perpétuité », signale-t-il. L’ACÉUM a déjà occasionné des pertes de 100 M$ pour le secteur au pays.

« L’agriculture est un moteur important de notre économie locale et notre souveraineté alimentaire demeure un défi colossal ». ajoute M. Savard-Tremblay.

image