Les Gee-Gees d’Ottawa ont connu une saison exceptionnelle au sein de la section Est de l’Ontario, en soccer féminin universitaire. Leur fiche de 11 victoires et un match nul en 12 rencontres leur a d’ailleurs permis de terminer leur saison au premier rang de leur division.

Cassandra Provost n’est pas étrangère à ces résultats puisque la Valoise d’origine a inscrit 23 des 55 buts de son équipe.

« Je suis plus fière d’avoir battu mon propre record que celui de l’équipe. C’est une étape de plus pour moi qui démontre que je me suis améliorée depuis l’an passé. Ça prouve à quel point j’ai travaillé fort pour y arriver. C’est vraiment un bon sentiment et il n’y a rien de mieux que de voir que tout le travail et les efforts fournis donnent des résultats », mentionne la #20 des Gee-Gees.

Séries éliminatoires

Mercredi, les formations de soccer universitaire ontariennes commenceront leurs séries éliminatoires, mais les Gee-Gees devront attendre le samedi 28 octobre pour renouer avec la compétition. En effet, en raison de leur première position au classement, les Ottaviennes ont obtenu un laissez-passer qui les mène directement en quart de finale.

« Samedi, nous jouerons notre première partie des séries, mais nous devrons attendre les résultats des huitièmes de finale pour connaître nos adversaires. Par la suite, il y aura le match pour la demi-finale et la grande finale. Si nous terminons dans les deux premières positions, nous pourrons participer aux championnats nationaux, ce qui nous donnerait l’opportunité de nous reprendre puisque, l’an passé, nous avions perdu en demi-finale. On va prendre un match à la fois, mais notre objectif est de tout rafler », affirme Cassandra.

Projets futurs

Cet hiver, Cassandra obtiendra son diplôme après avoir terminé son cours en gestion. Plusieurs options s’offrent donc à l’athlète pour les années futures. Toujours sans nouvelles de l’équipe canadienne, Cassandra a tout de même plusieurs portes qui s’ouvrent devant elle alors que des agences et des clubs professionnels ont manifesté leur intérêt de la voir porter leur uniforme.

« Je suis toujours indécise sur ce que je veux faire l’an prochain. C’est certain que j’ai plusieurs options qui s’offrent à moi. J’ai encore deux ans d’éligibilité pour jouer universitaire et je pourrais également jouer chez les professionnelles. Je me laisse encore du temps pour réfléchir à tout ça », conclut-elle.