14 novembre 2019 - 13:39
Rallye du Trophée Roses ds Sables
Simone Garo conquiert de nouveau le désert du Maroc
Par: Alain Bérubé

Simone Garo a récemment participé à son second rallye au Trophée Roses des Sables, dans le désert du Maroc.

Survivante d’un grave accident automobile en 2004, Simone Garo a su se retrousser les manches au fil des ans afin de surmonter des épreuves. La résidante de Saint-Théodore-d’Acton, âgée de 33 ans, a participé en octobre, pour la seconde fois, au Trophée Roses des Sables, en plein désert du Maroc.

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En compagnie de Mélissa Nogues, de Saint-Germain-de-Grantham, Simone Garo a tenté sa chance en catégorie SSV (véhicule côte à côte). En 2016, elle avait parcouru le désert à bord d’un 4 X 4.

« Nous avons connu un très bon départ et on a même remporté le prix du plus beau véhicule, que nous avions décoré avec des bâtons lumineux. Mais on s’est perdues, pour se retrouver à 40 minutes de l’Algérie. On a ainsi récolté une 119e place sur 144 équipes, mais on garde le sourire », confie-t-elle.

La jeune mère de famille fait valoir que le rallye a permis d’amasser 5000 $ pour la Fondation du cancer du sein, en plus de donner un coup de main à l’association Enfants du désert et au Club des petits déjeuners.

« C’est plus qu’un simple rallye. C’est un dépassement de soi. Ça nous amène à nous retrouver, nous recentrer sur un bel équilibre, en plus de retomber en amour avec soi-même, de s’aimer comme on est en tant que femme. C’est le plus beau des cadeaux qu’on peut se donner », souligne-t-elle.

Simone Garo est déjà en train de préparer sa troisième participation – cette fois-ci pour le volet trek – en compagnie de Cynthia Poirier, de Saint-Théodore-d’Acton, et de Marie-Christine Roy, de Plessisville. Mais en parallèle, elle continue sa bataille contre la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) afin d’obtenir des indemnisations qu’elle qualifie de plus justes. En plus de la perte d’un œil, elle a dû faire reconstruire son visage et subir plusieurs greffes de peau, en plus de perdre deux sens, soit le goût et l’odorat.

« Ce sont de longues démarches afin de faire valoir mes droits, mais je ne lâche pas. Je me concentre également sur la prochaine opération, qui me permettra de porter un verre de contact fait à la main, en plus de l’ajout de cils. Cette intervention d’ordre esthétique me fera bien sûr beaucoup de bien. Et j’ai bon espoir que d’ici six mois, je puisse avoir des réponses positives de la SAAQ. Je souhaite vivre une vie normale et je suis prête à retourner sur le marché du travail », conclut-elle.

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