C’est après s’être endormie au volant, après une soirée avec des amis près de Bécancour, que Simone a été impliquée dans une collision qui aurait pu lui être fatale.
Même avec toutes ces opérations et la perte de deux sens, soit le goût et l’odorat, la jeune femme inspire son entourage par sa détermination, ayant même participé au Trophée Roses des Sables en plein désert, en 2016 au Maroc.
« Je dois me battre constamment pour faire valoir mes droits auprès de la SAAQ. Alors que les médecins me conseillent de poursuivre mon arrêt de travail et de me reposer, afin d’être prêt pour les prochaines chirurgies, on me refuse des indemnités me permettant de vivre convenablement. En tant que mère de trois enfants, je dois actuellement tout calculer afin de bien m’en sortir. C’est très épuisant », dit-elle.
C’est donc avec soulagement que Simone Garo a appris que la SAAQ lui versera prochainement les indemnités qu’elle attend depuis juillet 2016.
« C’est bien sûr une bonne nouvelle, même si je demeure prudente avant de sauter de joie. Je suis par contre déçue d’avoir appris aussi tard que j’avais aussi droit, pour mes chirurgies, à une aide spéciale pour mes frais de déplacement et la personne qui m’accompagnait. La SAAQ m’a mentionné que je peux faire une demande pour récupérer l’argent des trois dernières années, mais j’aimerais bien que ça soit rétroactif depuis le début. Pourquoi on m’a caché tout ça? », se questionne-t-elle.
Simone Garo se dit toutefois heureuse que ses récentes sorties médiatiques aient contribué à faire débloquer son dossier à la SAAQ.
« Une nouvelle agente m’a contactée et elle a fait preuve de compassion et de sensibilité. C’est encourageant. Je continue cependant mes démarches au tribunal administratif. Il faut que les accidentés de la route puissent obtenir justice plus facilement. J’espère qu’un regroupement verra le jour afin que nos efforts puissent aboutir à des dénouements positifs », conclut-elle.