Le conseil municipal de Saint-Nazaire-d’Acton demande au Ministère, par voie de résolution, de « mettre en application, dans les plus brefs délais, le plan d’action déjà amorcé pour améliorer et assurer la sécurité des usagers de la route et pour ainsi éviter d’autres accidents ».
M. Laflamme mentionne que plusieurs études, rencontres et débats sur l’intersection des rangs Brodeur et d’Upton, ainsi que du chemin Saint-Hyacinthe, ont eu lieu depuis plusde 20 ans.
« Trop d’accidents sont survenus à cet endroit. Le ministère des transports a réalisé une étude de sécurité en 2014, pour ensuite refuser notre demande. Il a fallu ensuite expliquer à nos citoyens pourquoi c’est impossible d’implanter quatre arrêts obligatoires, alors que nous contestons bien sûr leur manière d’analyser cette problématique », commente-t-il.M. Laflamme souligne que d’autres municipalités, dont Saint-Germain-de-Grantham, ont pu placer des arrêts sur des routes ayant une vitesse supérieure à 80 km/h – la limite permiseà l’intersection en cause à Saint-Nazaire-d’Acton -, ce qui a permis de réduire de manière significative le nombre d’accidents.
« Actuellement, il y a uniquement deux panneaux d’arrêt obligatoire à cette intersection, ce qui mélange bien des automobilistes. Plusieurs repartent après avoir effectué leur arrêt sur le rang d’Upton et le chemin Saint-Hyacinthe, ce qui peut provoquer des collisions avec les véhicules qui circulent sur le rang Brodeur », observe le maire de Saint-Nazaire-d’Acton.
La Municipalité espère que le Ministère trouvera une solution rapidement. La résolution fait valoir que la coupe de branches et d’arbres ne réglera pas en totalité ce problème de sécurité. Depuis l’acquisition de triangles de sécurité, rien n’a été accompli afin de réduire les risques, ajoute M. Laflamme.
« Nous ne lâcherons pas le morceau. On a acheminé des demandes d’appui à André Lamontagne, député de Johnson, et à François Bonnardel, ministre des Transports. C’est trop important pour toute notre communauté. On veut sauver des vies et ça doit bouger dès maintenant », conclut-il.
Pierre Laflamme