En tout, 8435 personnes ont signé la version numérique, en plus des 1263 signatures pour la version papier, pour un total de 9698 noms.
« J’avais comme objectif 10 000 signatures et je suis donc ravie du résultat. C’est la preuve que bien des gens sont touchés par ce dossier », affirme la résidente de Béthanie.
Mme Bessette a bien sûr accueilli avec bonheur la décision des gouvernements du Québec et du Canada de ne pas aller en appel du jugement de la Cour supérieure du Québec, qui rendait inopérant le critère de fin de vie. Nicole Gladu et Jean Truchon avaient demandé l’accès à l’aide médicale à mourir, soutenant qu’ils vivaient quotidiennement dans la souffrance à cause de maladies dégénératives incurables.
Son père, Yves Bessette, souffrait d’une forme avancée de dystrophie musculaire.
« Une consultation pour un élargissement potentiel du critère de fin de vie sera menée par le gouvernement provincial. Et des discussions entre Québec et Ottawa permettront d’harmoniser les exigences des deux paliers. La pétition rappellera à nos élus qu’il faut agir dès que possible. Je serai moi-même aux aguets et si ça ne bouge pas dans quelques mois, j’interpellerai de nouveau l’Assemblée nationale », affirme-t-elle.
Yves Bessette n’avait pas pu bénéficier de l’aide médicale à mourir, car le médecin n’était pas arrivé à la conclusion qu’il lui restait que moins de 12 mois à vivre. Cet ancien camionneur souffrait beaucoup à la fin de sa vie, ayant perdu sa motricité fine et tombant régulièrement.