Les enseignants ont pris la rue tôt le matin, pour ensuite retourner en classe à 9 h 30.
« Notre but était de faire valoir nos points tout en ne pénalisant pas trop les élèves et leurs parents », souligne Patrick Théroux, président du Syndicat de l’enseignement Val-Maska.
Ce dernier rappelle que les enseignants dénoncent entre autres le plafonnement des négociations avec le gouvernement du Québec, ce processus étant en cours depuis plus d’un an.
« Ça a quand même bougé un peu plus à la table des négociationsau cours des derniers jours, mais la progression n’est pas suffisante. Ce n’est pas uniquement une question salariale. Les enseignants veulent également davantage de reconnaissance et un allégement de leur tâche. Nous n’avons pas les ressources nécessaires pour donner des services adéquatsaux élèves. Pour faire appel par exemple à une orthophoniste, les délais sont très longs », soutient M. Théroux.
Un enseignant de l’école valoise Roger LaBrèque, Mario Van Doorn, a confié à LA PENSÉE son exaspération lors de la manifestation tenue devant l’établissement.
« On veut que ça débloque le plus vite possible à Québec. Avec les conditions de travail actuelles, plusieurs enseignants sont épuisés et certains songent à quitter leur emploi. On se bat pour l’avenir de nos enfants », déclare-t-il.
La Centrale des syndicats du Québec prévoit un autre débrayage des quelque 73 000 enseignants qu’elle représente, soit le 27 avril de 14 h 45 à 17 h.