« Cela faisait plusieurs mois que Jean-Marie Laplante avait signifié qu’il ne se représenterait pas à la mairie. Cela m’a fait réfléchir et j’ai sondé des gens du milieu et autour de moi avec l’idée de me présenter à la mairie, et les commentaires que j’en ai retirés ont tous été positifs. J’ai donc décidé de me lancer », indique M. Larivière.
Roxtonnois de naissance – son père, René Larivière, a d’ailleurs été maire de la Municipalité dans les années 80 –, Pierre Larivière, 77 ans, a fait carrière dans la gestion et la technologie dans le domaine des polymères et du secteur manufacturier. Il a été à l’emploi de l’entreprise Roski durant 16 ans dans plusieurs postes dont celui de directeur général. M. Larivière a terminé sa carrière en occupant durant trois ans la direction générale d’un consortium sur l’innovation dans le domaine des polymères.
Localement, en plus d’être conseiller municipal, Pierre Larivière est membre de la direction de la Corporation administrative de développement industriel de Roxton (CADIR) et trésorier de la Fondation Santé Daigneault-Gauthier de la MRC d’Acton. Aussi, il écrit régulièrement des textes sur l’histoire de Roxton Falls pour le site de Patrimoine Roxton Falls et dans le journal municipal.
« J’ai toujours été sensible au patrimoine, donc je connais très bien la municipalité et son histoire. Mais surtout, c’est vraiment intéressant ce qui se passe présentement à Roxton Falls côté développement municipal et industriel. Avec tous ces développements, nous devons nous questionner sur la capacité de nos infrastructures municipales, dont la gestion des eaux usées. Ce sont vraiment des dossiers qui seront prioritaires pour les prochains mois et années, et je souhaite suivre de près ces derniers et les voir se concrétiser de bonne manière. Ce défi pour l’administration municipale sera pour moi un dossier prioritaire, de même que celui d’améliorer dans la mesure du possible notre connaissance sur la capacité des nappes phréatiques qui alimentent nos puits. Roxton Falls est à la croisée des chemins, et j’ai envie d’y contribuer », conclut celui qui brigue la mairie.