Selon les informations fournies par l’organisme Parrainage civique des MRC d’Acton et des Maskoutains, qui œuvre auprès des personnes vivant avec une déficience intellectuelle, environ 2 % de la population québécoise vit avec une déficience intellectuelle qui n’est pas une maladie dont on souffre, mais plutôt un état dans lequel on vit. Lorsque ce trouble neurodéveloppemental est présent chez une personne, le handicap surgit seulement lorsqu’un obstacle survient et qu’il empêche ou diminue la capacité d’agir pour soi ou dans la société.

L’organisme rappelle qu’il reste du travail à faire concernant leur pouvoir d’autodétermination, principe qui fait en sorte que la personne est actrice de sa propre vie et qu’elle peut prendre ses propres décisions selon qui elle est.

Contrairement aux dernières années, les personnes vivant avec une déficience intellectuelle ne sont plus automatiquement installées en institution. Toutefois, plusieurs sphères de vie se doivent encore d’être améliorées, soit l’accessibilité à des formations et à des emplois intéressants, la disponibilité pour le transport, l’accès aux services publics et aussi un accueil plus adapté dans les commerces, les institutions et autres milieux de vie sociale, selon l’organisme.

L’équipe souligne d’ailleurs que le taux d’emploi des personnes vivant avec une déficience intellectuelle est de seulement 25 %, comparé à 50 % pour des personnes vivant avec un autre type de déficience et à 75 % pour les personnes sans incapacité. Considérant l’actuelle pénurie d’employés au Québec, des changements s’imposent concernant l’employabilité de ces individus qui désirent justement travailler.

La semaine dernière, l’organisation a tenu un atelier artistique pour ses membres de la MRC d’Acton. De nombreuses peintures sur toile ont ainsi été réalisées et certaines d’entre elles seront présentées via une exposition virtuelle sur le site Internet de l’organisme au www.parrainagecivique.org.

Les photos seront aussi disponibles via ses pages Facebook et Instagram au cours de cette semaine thématique. L’organisation tient à rappeler que chaque individu peut contribuer à bâtir un monde plus accessible et inclusif en faisant un don, du bénévolat ou en offrant un simple sourire.