Cette approche permet de réduire les passages et les durées de séjour à l’urgence, en plus de diminuer les recours à l’hospitalisation. Les jeunes en situation de crise peuvent aussi recevoir des services dans leur milieu, comme à l’école ou à la maison, afin qu’une situation puisse être stabilisée sans passage à l’urgence. Chaque situation est évaluée par une équipe de professionnels pour établir l’intensité de service nécessaire pour répondre rapidement aux besoins des jeunes.
Les jeunes en crise, qui nécessitent un suivi rapide en santé mentale, vivent majoritairement des crises suicidaires accompagnées de comportements autodestructeurs. Ceci peut se traduire par de graves problèmes d’automutilation ou des ruptures de fonctionnement majeures qui amènent un jeune à vivre une grande détresse. Ces jeunes sont parfois déjà suivis au sein du réseau ou en protection de la jeunesse et certains autres arrivent directement à l’urgence.
« Le déploiement d’alternatives à l’hospitalisation comme les unités d’intervention brèves (UIB), est une des mesures phares du Plan d’action en santé mentale et permet de rapprocher les soins des gens, de favoriser le maintien ou un retour rapide de la personne dans son milieu de vie, tout en prévenant les hospitalisations et le phénomène des « portes tournantes », souligne Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux.
Ce projet est réalisé grâce à un investissement de 1,9 M$ du ministère de la Santé et des Services sociaux, complété par un généreux don de 79 926 $ d’Opération Enfant Soleil.
Cette offre se veut complémentaire aux services comme ceux de CAFE (Crise-Ado-Famille-Enfance) pour les familles et jeunes de 18 ans et moins en situation de crise.