Adepte de la course à pied depuis une dizaine d’années, Myriam Clément s’est davantage investie dans son entraînement au cours des deux dernières années. Ce qui était à l’origine un passe-temps fait maintenant partie de la routine quotidienne de la maman de deux enfants et enseignante en adaptation scolaire à l’école Saint-André, à Acton Vale.

« Il y a environ deux ans, j’ai commencé à courir avec mon amie Angélique [Bochatay]. Tous les mois, on se lançait des défis pour se motiver mutuellement. Mon petit passe-temps s’est tranquillement transformé en mode de vie, si bien que mes entraînements se sont greffés à mes horaires de travail/famille au fil des mois », mentionne-t-elle.

Atteindre ses objectifs

Myriam Clément est un bel exemple de ténacité et de constance, et ce, dans toutes les sphères de sa vie. Exigeante envers elle-même, elle ne fait pas dans la demi-mesure, s’imposant des objectifs de haut niveau pour se dépasser et atteindre son but.

« Généralement, je me fixe un objectif de 200 kilomètres par mois. Je planifie mes sorties en début de semaine selon mon horaire de travail et celui de toute la famille. Je planifie toujours une longue course durant la fin de semaine et je répartis le reste de mes sorties en fonction de ce que j’ai comme place à l’horaire. Ce n’est pas toujours évident, mais je réussis généralement à m’en tenir à ma planification, ce qui m’aide beaucoup dans l’atteinte de mes objectifs », affirme la coureuse.

Mettre la barre haute

Adepte de demi-marathon depuis deux ans, Myriam avait comme objectif de réaliser un marathon au moins une fois dans sa vie. Encouragée par son conjoint, elle a décidé de relever un nouveau défi, question de se dépasser.

« Comme j’étais déjà dans une bonne période et que ma routine d’entraînement était bien installée, je me suis dit que c’était le bon moment pour le faire. Je m’étais fixée un objectif de 3 h 30, mais j’étais loin de me douter que je terminerais en 3e place sur le podium. Ça, ce n’était pas prévu, mais ça a été une très belle surprise », clame-t-elle.

Renouveler l’expérience

Quelques jours après avoir réussi cet exploit, Myriam se questionne toujours sur la suite. Bien sûr, la course à pied continuera de faire partie de son quotidien, mais elle ne sait pas encore si elle tentera de nouveau l’expérience du marathon.

« Je n’ai pas encore décidé si j’allais m’inscrire à d’autres marathons parce que c’est exigeant autant physiquement que mentalement, d’autant plus que j’ai déjà une vie bien remplie côté horaire. Je veux continuer à garder un équilibre entre ma vie de famille et ma passion pour la course. Cependant, c’est certain que pour une fille compétitive comme moi, faire le podium à un premier marathon, ça donne envie de renouveler l’expérience », conclut-elle.