Plus jeune, Louis-Philippe Landry a pratiqué quelques sports, dont le baseball et le hockey, sans plus. Il y a un an, à la suite d’une discussion avec celui qui allait devenir son entraîneur, Louis-Philippe a enfilé les gants pour une première fois. Si ce premier essai n’a pas été concluant, son mentor l’a poussé à retourner au Club de boxe de Saint-Hyacinthe.
« Ce qui m’attire dans ce sport, c’est vraiment toute la démarche qui mène aux combats, avec les hauts et les bas. Ce n’est pas nécessairement la victoire ou le trophée, même si c’est gratifiant, mais plutôt le parcours que tu as accompli lors de tes entraînements et toutes les émotions ressenties au plus profond de toi », explique-t-il.
Leçon de vie
La boxe est un sport individuel qui se construit en équipe. La machine derrière un boxeur est importante et imposante. Cependant, lorsque la cloche sonne pour annoncer le début du combat, le pugiliste se retrouve seul face à un autre individu. Un autre individu qui a les mêmes aspirations que son opposant.
« Lorsque tu te diriges vers ton combat, tu es seul et personne ne va monter les trois marches à ta place. La boxe, c’est bien davantage que de la violence. Elle donne du courage, de la gratitude et de la détermination. C’est une belle référence à la vie puisque même si la montagne semble impossible à surmonter, tu peux y arriver en te fixant des objectifs et en travaillant fort. Ces principes s’appliquent sur le ring et partout dans ma vie, autant pour le travail qu’à l’école », mentionne Louis-Philippe.
Gants de bronze
Le pugiliste valois a offert de belles performances et a connu du succès au cours de la dernière année. Il a su tirer son épingle du jeu comme l’indique sa fiche de quatre victoires et deux défaites chez les 60 kg. Son plus important fait d’armes est une deuxième position obtenue au championnat provincial des Gants de bronze, tenu au Centre de congrès de Saint-Hyacinthe, au début d’avril.
Le prochain objectif du boxeur est de remporter le Québec Open, une importante compétition qui se déroulera les 30 mai et 1er juin, à l’Université Laval, à Québec. Pour obtenir la victoire, Louis-Philippe devra gagner trois combats face à des opposants tout aussi talentueux que lui.
« Je sais que je peux gagner en fournissant encore plus d’efforts que lors des Gants de bronze. Cette compétition m’a permis d’acquérir de l’expérience et je compte bien mettre à profit tout ce que j’ai appris pour être le grand gagnant du Québec Open », conclut le boxeur.