Les quatre dameuses administrées par le Club des motoneigistes du Corridor permanent n’ont pas chômé ces dernières semaines grâce aux nombreuses précipitations de neige dans le secteur. Bien qu’optimiste, le président du Club, Jean-Maurice Saumier, avoue que la saison a commencé un peu plus tard qu’à l’habitude en raison du manque de neige au début de la saison.
« On a su s’adapter au fil des dernières années, car les saisons débutent généralement à la mi-janvier. Ce n’est pas la première fois que nos pistes sont entièrement fonctionnelles en février. On est quand même chanceux dans notre situation, car notre carte de sentiers n’est pas délimitée par des rivières qui prennent de plus en plus de temps à geler en raison des redoux. L’important est de profiter de chaque sortie en motoneige lorsque la température est de notre côté », affirme le président qui entame sa 25e année à la tête de la direction de l’organisme.
La pluie et le redoux des derniers jours n’ont toutefois pas été profitables aux administrateurs qui devront mettre sur pause les activités en attente de la prochaine bordée de neige et des températures rejoignant les normales de saison. La fin de semaine dernière, seules les pistes du tronçon d’Acton Vale étaient fonctionnelles, selon M. Saumier.
Malgré les incertitudes météorologiques, près de 600 membres répondent à l’appel annuellement afin de profiter des sentiers passant de Wickham à Waterloo. « Depuis 1996, les gens nous suivent et notre service est assuré grâce au travail des bénévoles. On est une petite équipe, mais très vaillante et à l’écoute des demandes des usagers », renchérit-il.
En constante adaptation
Sans surprise, les changements climatiques et les nouveaux développements industriels et résidentiels forcent l’équipe à repenser certains tronçons du circuit. La bonne collaboration entre les propriétaires des terrains et les agriculteurs est de mise pour assurer la pérennité du Club. « Ça prend beaucoup de logistique pour contourner de nouveaux secteurs sans trop changer le parcours des motoneigistes.
La collaboration de tous est importante et on s’assure de maintenir une belle relation avec les agriculteurs pour qu’ils acceptent les passages en motoneige. On se croise les doigts pour les prochaines années, mais ça se passe généralement bien de ce côté », conclut M. Saumier.