Comme l’explique ce dernier, la Municipalité a fait des démarches dans le dossier depuis deux ans. Toutefois, l’intervention nécessaire des ministères des Transports, de la Sécurité publique et de l’Environnement crée des délais assez longs. M. Beauchemin indique qu’au provincial, le dossier n’a pas été classé prioritaire. En raison de la longue attente, la Municipalité a même décidé d’entreprendre des démarches il y a un an et demi en installant des blocs de béton pour condamner la voie la plus proche de l’eau ainsi que des feux de circulation. Cette recommandation provenait des experts du ministère des Transports.
« On aurait pu faire les travaux la semaine suivante si on avait voulu, mais il faut suivre les démarches des ministères impliqués », affirme le maire.
Démarches entamées
Des experts du ministère des Transports ont inspecté à nouveau les lieux le 1er septembre. « Leur avis technique indique que les pentes en bordure du glissement sont toujours en état de stabilité précaire et que des ajustements sont encore à prévoir à certains endroits. Les pertes de terrain anticipées sont limitées et le périmètre actuel mis en place sur la route est sécuritaire et approprié. Des inspections fréquentes sont faites par les employés municipaux », mentionne la directrice générale et greffière-trésorière de la Municipalité, Caroline Choquette, par courriel. Selon le maire, le terrain a juste perdu un pied en un an.
C’est à la firme Avizo qu’a été confié le dossier. Des grillages remplis de pierres seront installés et des arbres seront plantés afin d’éviter de nouvelles érosions. Toutefois, la seule période autorisée par le ministère de l’Environnement pour réaliser les travaux est août et septembre. La Municipalité espère donc obtenir l’autorisation de ce dernier à temps. Les citoyens craignent néanmoins ce qui arrivera à l’hiver et d’autant plus au printemps avec la crue des eaux.
Problème de communication
« Je trouve ça vraiment dommage que les citoyens ne viennent pas à la Municipalité pour poser des questions », déplore le maire.
La citoyenne qui a collecté les signatures sur le rang pour la lettre envoyée aux élus et aux médias, Denise Campillon, concède ce fait, mais aurait aimé que les citoyens reçoivent des mises à jour régulières concernant l’évolution du dossier, soit via le site Internet de la Municipalité ou par des publications dans LA PENSÉE.