Entourés de leurs proches et d’amis, les pompiers ont ainsi fait montre de leur endurance et de leur talent dans une série d’épreuves inspirée du firefit, un concept venu des États-Unis et maintenant de plus en plus populaire au Québec. Les épreuves présentées sont assez difficiles comme le montage de boyaux, la montée de plusieurs étages avec un boyau de quatre pouces sur les épaules, le forçage d’une porte avec une massue et le transport d’un mannequin du poids d’un adulte sur une longue distance. Le tout en portant leur habit complet de pompier pesant plus de 40 livres.
« J’ai toujours été compétitif et je suis pompier depuis 2012. J’avais participé pour la première fois à ce genre de compétition il y cinq ou six ans à Saint-Valérien-de-Milton, j’étais encore assez jeune et en forme. Et j’ai participé à trois autres compétitions ensuite, lance Olivier Sorel-Parent, qui a pris l’initiative de former une équipe valoise pour la journée du 23 août. Dernièrement, mes enfants me disaient combien ils aimeraient me voir refaire une compétition de ce type et, peu de temps après, par hasard, j’ai reçu l’invitation de Saint-Pie. Je me suis dit, pourquoi ne pas le refaire pour une dernière fois. »
Cependant, même si la journée de compétition fut fort éreintante, M. Sorel-Parent a très vite retrouvé la piqûre qui l’avait allumé lors d’autres compétitions de pompiers. « Je pense que je vais encore le refaire, même si je croyais que ce serait la dernière fois, car la flamme est toujours là et ce fut tellement une belle expérience pour mes collègues et moi. Les enfants ont eu beaucoup de plaisir et la fraternité qui se crée entre les diverses casernes lors de ces journées est vraiment stimulante et agréable. »