M. Vallière avait mis ce projet sur pied en 2001 avec l’aide de Luc Cartier. Il aura en tout travaillé 35 ans à la polyvalente Robert-Ouimet à laquelle le CFER s’est greffé. D’abord enseignant en soudure, M. Vallière a ensuite occupé le poste de directeur adjoint pour les 14 dernières années de sa carrière. Il est également demeuré au conseil d’administration de CFER jusqu’à il y a quelques années.

Pour lui, la certification des élèves en adaptation scolaire était essentielle. Questionné sur ce que cet hommage représentait pour lui à l’aube du 25e anniversaire du CFER, il a réitéré qu’il n’était pas question de lui, mais des jeunes. « Les jeunes n’avaient rien quand ils sortaient de l’école et, maintenant, ceux qui ont passé par le CFER ont des carrières. Le but était de combiner les apprentissages scolaires et le travail manuel. Ils pouvaient ainsi trouver quelque chose qui les intéressait. Ils avaient des difficultés académiques, mais ils avaient un potentiel. Ce qu’ils apprenaient pouvait leur servir concrètement dans la vie », a-t-il raconté.

Rappelons que le CFER s’adresse aux élèves de 15 à 18 ans et que la formation est d’une durée de 900 heures sur trois ans.