Personne n’aurait pu prédire le parcours du Trackvale lors des dernières séries éliminatoires. Aucunement favorite, la formation valoise a surpris tout le monde en défaisant les Bulls de Bedford et les Mustangs de Saint-Hubert.
Après deux séries exigeantes, les hommes d’Érik Archambault n’ont pu se relever pour faire face à la puissante équipe de Saint-Roch-de-l’Achigan.
« Je suis très fier de mes joueurs. Ils ont tout donné du début à la fin, mais les deux grosses séries émotives que nous avons jouées avant d’arriver en finale nous ont rattrapés. Il faut donner le crédit au Houston HC qui a une excellente équipe de hockey, mais je demeure persuadé que leur parcours a été beaucoup moins émotif et demandant physiquement que le nôtre », analyse Érik Archambault.
Le Trackvale ne s’est pas fait déclasser par ses opposants dans cette grande finale. Les défaites, subies au compte de 5 à 3, 4 à 3, 4 à 2 et 6 à 4, auraient pu à plusieurs reprisesn tourner en faveur du côté des Valois.
« Les gars n’ont jamais abandonné. Ce sont des champions et je leur lève mon chapeau. C’est certain que ça fait mal, mais la ligue progresse à chaque saison et toutes les organisations travaillent très fort pour améliorer leur alignement. Il y a une très grande parité et, chaque soir, un club peut en battre un autre », affirme M. Archambault.
Pointeurs et gardiens
Plusieurs joueurs du Trackvale se sont démarqués lors des séries éliminatoires. Quatre d’entre eux occupent le top 8 des meilleurs marqueurs, soit Jean-Christophe Gauthier (2e), Kevin Asselin (4e), Samuel Faille (7e) et Mathieu Asselin (8e).
En défensive, le gardien Benjamin Vincelette a fort bien défendu la cage des siens. Avec 961 minutes jouées, le cerbère valois a maintenu une moyenne de 3,81, qui l’a placé au second rang au terme des séries éliminatoires.
« La dernière saison nous a fait vivre plusieurs beaux moments. Le fait de voir les trois frères Asselin jouer ensemble à temps plein est quelque chose de mémorable. Les 100 matchs d’Alex Bernard, les 200 points de Jean-Christophe Gauthier, l’efficacité de Benjamin Vincelette et l’arrivée de joueurs comme Thibault et Camirand… De beaux moments, il y en a sans fin. Ils resteront dans notre mémoire pour longtemps », conclut Érik Archambault.