27 janvier 2021 - 12:13
Chez les Percy-Gagnon
Le hockey dans le sang de père en fils
Par: Annie Gagnon

Quelques coups de pelles et une tournée de « Zamboni » avec les conducteurs Arnaud et Éloi… et toute la famille est prête à sauter sur la glace pour de nombreuses heures de plaisir à tenter de déjouer papa! Sur la photo, Pier-Luc Gagnon pose avec ses deux fils, Arnaud et Éloi.

Qui dit patinoire extérieure dit « Zamboni » maison. Alors quoide mieux que la superbe invention de Michel Vinet, de Réalisations Newtech, pour bien entretenir la patinoire des Percy-Gagnon. Passionnés de hockey de père en fils, c’est avec du bonheur dans les yeux et beaucoup d’énergie à dépenser que les « boys » sautent sur la glace.

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Profiter d’une patinoire à deux pas de la maison, c’est bien plaisant. Mais ça exige un important investissement en temps.

Tous les soirs, lorsque le temps est propice, le paternel sort pour faire une petite couche de glace, au bonheur de ses deux garçons qui chaussent les patins quotidiennement.

« Lorsqu’il y a du temps froid, ça demande environ 4 à 5 heures par semaine et un peu plus quand le temps est doux puisqu’il faut repartir en neuf. C’est alors plusieurs heures d’affilée pour faire un bon fond. Par contre, ça vaut vraiment la peine parce que les gars patinent pratiquement tous les jours en revenant de l’école et de la garderie. Et ils y retournent souvent en soirée. Michel, un employé de l’entrepôt chez Newtech, a fabriqué la Zamboni il y a deux ans. On peut dire que cette année, elle est rentabilisée à souhait », mentionne Élizabeth Percy, conjointe et mère de la maisonnée.

La patinoire extérieure a permis aux trois garçons de la famille de vivre leur passion malgré la fermeture de l’aréna et la suspension de la saison de hockey en raison de la pandémie.

« Éloi, qui n’a que trois ans, ne patinait pas au début de l’année et là, il est vraiment incroyable pour son âge. De son côté, Arnaud, qui a 5 ans, profite du hockey qu’il ne peut avoir à l’aréna. Nos soirées et nos fins de semaine sont bien souvent consacrées à la patinoire. Mais le fait de voir les garçons si heureux nous fait oublier le confinement », conclut Mme Percy.

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