En mars, la Municipalité d’Upton a mis le projet sur pause en déposant un avis de motion, gelant tout développement dans la zone visée, soit à l’entrée nord du village sur la route 116.
M. Grégoire Jr soutient que l’adoption d’un règlement qui confirmerait cette interdiction de manière permanente porterait un grave préjudice au Groupe Suroît.
« La Municipalité d’Upton avait pourtant adopté le projet il y a quelques années, même s’il avait plus d’ampleur que maintenant. On a proposé une version allégée, avec neuf réservoirs qui seront enfouis, au lieu de 11 hors-terre, en plus de réduire le nombre de wagons, passant de 241 à 32, avec en moyenne six à la fois sur le site. Malgré tout ça, le dossier piétine », affirme-t-il.
Le Groupe Suroît a fait parvenir une lettre à la Municipalité et espère relancer les discussions d’ici la prochaine assemblée municipale, qui aura lieu le mardi 3 mai.
« Nous sommes toujours ouverts à discuter avec les élus. Si on peut les rassurer ou même procéder à des ajustements, on le fera sans problème », allègue M. Grégoire Jr.
Le président-directeur général du Groupe Suroît est par ailleurs surpris des récentes actions du groupe citoyen Upton sans flamme, qui a lancé récemment une pétition contre le projet.
« Ce mouvement est devenu politique et il s’est radicalisé. Il ne tient pas compte de nos efforts pour que tout soit très sécuritaire, avec à l’appui des études sérieuses. Et nous avons répondu de notre mieux aux questions lors de la présentation publique. Notre projet est essentiel à la sécurité énergétique de la région. Il faut que ça bouge prochainement car le besoin est réel! », conclut M. Grégoire Jr.