C’est avec optimisme – tout en jouant de prudence – que la directrice générale Véronique Lizotte confirme cette volonté de tenir l’événement.
« On ne sait pas encore de quelle manière ce sera présenté. Il y a encore trop de facteurs imprévisibles », affirme-t-elle.
La fermeture actuelle des frontières, dont celle qui sépare les États-Unis du Canada, complique actuellement les démarches.
« Nous ne savons pas quand la situation reviendra à la normale. Pour les épreuves sur ovale de glace, l’absence des pilotes américains fera mal. Mais dans l’ensemble, dont pour le snow bike et le snocross, les pilotes du Québec et du reste du Canada sont de fort calibreet donneront un excellent spectacle », soutient Mme Lizotte.
La directrice générale du Grand Prix de Valcourt ajoute que les scénarios sur la table prévoient un développement du volet numérique. Le nombre de spectateurs admis en février demeure par ailleurs un mystère pour le moment.
« Nous discutons régulièrement avec la santé publique. Oui, on aimerait bien sûr accueillir de belles foules comme chaque année, mais la sécurité et le respect des normes sanitaires sont pour nous une grande priorité », déclare Mme Lizotte.
Malgré tous ces obstacles, Véronique Lizotte a bon espoir que le Grand Prix de Valcourt continuera d’être une source majeure d’adrénaline pour les fans du plus gros événement hivernal de sports motorisés au monde. Les préparatifs, incluant la recherche de commandites, vont bon train, indique-t-elle.
« D’ici quelques semaines, on dévoilera d’ailleurs d’autres détails sur l’édition 2021. Nous ne voulons pas décevoir les pilotes qui consacrent tant d’efforts à leur passion et tout sera mis en œuvre pour avoir un autre beau week-end rempli d’action en février », conclut-elle.