Si, d’ici le 3 juin, aucun citoyen ne demande la tenue d’un registre, la nouvelle réglementation sera alors en vigueur. L’exploitation des matières dangereuses sur ce site sera alors interdite. Une distance minimale de 240 mètres entre tout bâtiment, structure ou réservoir et la résidence la plus proche sera également imposée.

Le maire Robert Leclerc soutient que la Municipalité est avant tout à l’écoute des citoyens.

« Il faudra toutefois rencontrer éventuellement les représentants du Groupe Suroît », soutient-il.

Maxime Beaugrand, porte-parole du mouvement citoyen Upton sans flamme, applaudit l’attitude de la Municipalité d’Upton.

« Lorsqu’on a appris que le Groupe Suroît a acheminé une mise en demeure à l’Hôtel de Ville, nous étions un peu inquiets et nerveux. Mais c’est rassurant de constater que la Municipalité poursuit le processus, dans un esprit démocratique. Malgré tout, nous demeurons vigilants car on ne sait jamais ce qui peut se passer. De notre côté, c’est toujours essentiel de bien informer la population, avec les faits avant tout », dit-il.

Karine Lavallée, vice-présidente de Distribution Upton, soutient que le projet du Groupe Suroît tient la route.

« La compagnie a fait des modifications à son projet pour répondre aux attentes des citoyens et garde toujours la sécurité comme priorité. Je suis donc déçue de la tournure des événements. Ce changement dans la réglementation nuira également aux autres activités de notre entreprise et on aurait aimé avoir des détails plus tôt. Mais notre dernière rencontre avec le conseil municipal a donné lieu à une discussion constructive. Je continue à croire qu’il y a une solution gagnant-gagnant si toutes les parties coopèrent. », mentionne-t-elle.