27 septembre 2023 - 07:00
La MRC d’Acton a financé de nombreux projets cet été
Par: Adaée Beaulieu

Le groupe Eureka était à Saint-Nazaire-d'Acton dans le cadre du dernier Mardis Chauds sur la route, le 15 septembre, un projet rendu possible en partie grâce à une subvention de la MRC d'Acton. Photo gracieuseté

L’été a été riche en nouveaux projets structurants financés par la MRC d’Acton. Lors des conseils de juin et août, pas moins de six projets ont obtenu un soutien financier.

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Depuis le début de l’année, ce sont exactement 23 projets structurants qui ont pu se concrétiser grâce à l’apport de la MRC, a indiqué le directeur du développement et conseiller économique et stratégique du Développement économique et local (DEL) de la MRC d’Acton, René Pedneault. « Le Fonds de soutien pour les projets structurants est là autant pour les municipalités que pour les organismes. Il se veut un effet de levier pour les champs d’action prioritaires, soit l’éducation, la qualité de vie, l’environnement, l’agriculture et le développement culturel », a affirmé M. Pedneault.

Projets locaux

Dans un premier temps, en juin, le conseil a confirmé que la Municipalité de Béthanie a reçu 4428 $ pour son projet de mise à niveau de son chalet des patineurs d’une valeur de 12 428 $. « Il était vétuste et presque devenu dangereux. La Municipalité a pris un engagement envers les familles et il s’agissait d’un projet réalisable rapidement pour répondre à leurs besoins. Le chalet sera éclairé et chauffé », a expliqué M. Pedneault.

Du côté de la Municipalité de Saint-Nazaire-d’Acton, lors du même conseil, la MRC a indiqué avoir contribué à la hauteur de 32 325 $ pour son projet d’ajout d’un skatepark qui s’élève à 40 407 $. Selon M. Pedneault, le but est qu’il soit aménagé le plus tôt possible, mais il ne sait pas si ce sera fait avant l’hiver. Néanmoins, la planification du projet est en cours et des achats ont commencé a être faits pour qu’il se concrétise rapidement.

Projets régionaux

Pour l’ensemble de la région, on financera le réaménagement du comptoir familial du Centre de bénévolat d’Acton Vale (CBAV). Le projet a été entamé au cours de l’été. La MRC investira 24 825 $ sur un total de 49 653 $. « Ça fait plusieurs fois que le Centre de bénévolat optimise ses services. Par exemple, il a changé ses logiciels pour la popote roulante. Là, il restait à repenser le comptoir familial et il sera finalement agrandi par l’intérieur. Ce qui est agréable, c’est que tout le monde peut aller acheter là et les revenus générés permettent d’en faire plus », a mentionné René Pedneault.

Un investissement de 5000 $ a aussi été annoncé pour Les Mardis chauds sur la route dont le déplacement coûtait 9430 $. Il s’agissait de la deuxième année du projet. Rappelons que les Mardis chauds se sont arrêtés dans cinq villages entre le 24 août et le 15 septembre. Ils ont d’abord fait une halte à Roxton Falls. « Ce qu’on s’est aperçu, c’est que les Mardis chauds sont bien pour Acton Vale, mais qu’ils n’ont pas de répercussions jusqu’à Roxton Falls, village qui a aussi besoin d’animation. On voulait donc voir s’il y avait quelque chose à faire sans que le village prenne tout le risque financier, alors qu’il ignorait la réaction de la population. Puis, cette année, ce fut une demande conjointe avec plusieurs villages. »

Il a aussi été question de remettre 8310 $ sur une somme de 16 620 $ à la Corporation de développement de la rivière Noire pour offrir les ateliers Carbone Scol’ERE pour sensibiliser les élèves d’écoles primaires des MRC d’Acton et des Maskoutains aux impacts des émissions de gaz à effet de serre (GES). Le projet a vu le jour en 2019.

Pour ce qui est du conseil d’août, c’est le projet récurrent Accès culture, renouvelé à chaque début d’année scolaire, qui a été confirmé avec une participation de 61 500 $ de la MRC sur un montant global de 91 510 $. « La MRC d’Acton a un taux de non-diplomation plus élevé que dans les environs et les études ont démontré que la culture est un vecteur important pour permettre aux jeunes de se sortir de la pauvreté. Les élèves du primaire, puis maintenant du secondaire, peuvent donc vivre au moins une activité culturelle par année grâce au projet Accès culture. Au primaire, ils en ont deux et, cette année, les centres de la petite enfance (CPE) se joignent au projet. Les jeunes s’en souviennent et voient qu’ils peuvent gagner leur vie par les arts. Ça met tous les jeunes sur un même pied d’égalité», conclu M. Pedneault.

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