Le fondateur et copropriétaire de ce restaurant, Patrick Viens, a lancé une fondation qui a pour but de répondre à divers besoins reliés à l’apprentissage et aux activités dans les écoles.
« Depuis plus de dix ans, durant une journée, les ventes de mon bar laitier à Saint-Césaire sont versées à une école de cette municipalité. Avec l’ouverture de la cantine à Granby, la Fondation Ô p’tit creux a vu le jour. C’est géré par un conseil d’administration de neuf personnes qui étudient les demandes provenant des écoles », mentionne M. Viens.
Pour le copropriétaire de la cantine Ô p’tit creux, c’est une manière simple et efficace de faire sa part pour la communauté.
« Au lieu de me lancer dans une série de commandites, je préfère organiser de telles journées annuellement. Tout l’argent amassé, sans frais d’administration, va à la fondation. Depuis le début, plus de 200 000 $ ont été distribués dans les écoles », affirme M. Viens.
Les besoins dans les écoles sont nombreux, poursuit-il, en citant comme exemples la nourriture, l’habillement ou les livres scolaires.
« Nous confions au Centre de bénévolat d’Acton Vale la gestion de ce dossier. Cet organisme connaît très bien le milieu et saura faire les bons choix », affirme Patrick Viens.
Vicky Beaudoin, directrice adjointe du Centre de bénévolat d’Acton Vale, est ravie de cette initiative.
« C’est vraiment une agréable surprise pour nous. M. Viens a vraiment à cœur de faire sa part. Au cours des derniers mois, plusieurs entreprises et commerces nous aident financièrement, ce qui prouve qu’on bénéficie d’une visibilité et d’une réputation de plus en plus grandes », soutient-elle.
Un bon départ
En compagnie de ses fils Maxime et Pierre, Patrick Viens a inauguré sa cantine à Acton Vale en avril, à l’intersection des rues Saint-André et Landry.
Des œuvres à caractère sportif de Sylvain Mérette, un artiste d’Upton, agrémentent les lieux.
« Malgré la pandémie, on a un bon départ. On est très heureux d’avoir choisi ce bel emplacement à Acton Vale et nos clients sont heureux de venir chez nous. De notre côté, de beaux projets sont en cours. Après avoir ouvert un établissement à Sherbrooke, on vise la même chose à Saint-Hyacinthe. Et c’est très emballant de travailler avec mes deux fils », conclut M. Viens.