29 septembre 2021 - 13:42
Études universitaires, cheerleading et entraîneur-chef du Phœnix
Kelly-Ann Timmons, une force de la nature
Par: Annie Gagnon

Kelly-Ann Timmons jongle très bien avec ses études universitaires, la pratique du cheerleading et son poste d’entraîneur-chef avec le Phœnix d’Acton Vale.

L’implication et le sport de compétition font partie de l’ADN de la famille Timmons et Kelly-Ann n’y fait pas exception. Étudiante à l’Université de Sherbrooke en enseignement du français au secondaire, la Valoise de 21 ans adopte une attitude exemplaire pour parvenir à concilier toutes les facettes de sa vie trépidante. Voici le portrait d’une jeune femme engagée.

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C’est du haut de ses 4 ans que la jeune gymnaste s’est jointe au Club des Élans d’Acton Vale. Rigoureuse et persévérante, elle a gravi les échelons pour atteindre le niveau Provincial 2.

« J’avais à peine 10 ans lorsque j’ai commencé à entraîner d’autres gymnastes. Et c’est à l’âge de 14 ans que j’ai pris en charge, seule, mon premier groupe au niveau compétitif. Je suis maintenant entraîneur des groupes de gymnastique artistique féminine et entraîneur-chef pour les groupes du secteur récréatif », énumère l’athlète.

Parallèlement à la pratique de la gymnastique, Kelly-Ann a joint les rangs du PCA de Saint-Hyacinthe afin de pratiquer le cheerleading avec les équipes Perfect et Power, avec lesquelles elle a pu vivre des expériences mémorables.

« Ce que je retiens le plus de mes années avec Saint-Hyacinthe, c’est l’esprit d’équipe pendant les entraînements et les compétitions. Nous étions comme une grande famille. Évidemment, ma plus belle expérience a été notre compétition à UCA, à Walt Disney », mentionne Kelly-Ann.

Cheerleading universitaire

En 2020, à sa première année comme étudiante à l’Université de Sherbrooke, Kelly-Ann a décidé de joindre l’équipe de cheerleading All-Girls du Vert & Or.

Après un camp d’entraînement rigoureux, la jeune Valoise s’est vu confirmer une place dans l’équipe.

« Le processus pour faire partie de l’équipe du Vert & Or est énorme. Tout d’abord, nous avons un programme de préparation physique à faire deux fois par semaine, pendant environ un mois. De cette façon, les entraîneurs vérifient quels athlètes sont disciplinés et quels sont ceux qui surpassent les attentes. Ensuite, nous avons une fin de semaine de try out, qui consiste en une évaluation de stunts au cours de la première journée et des tests physiques lors de la deuxième journée. Les recrues doivent également passer une entrevue avec les entraîneurs qui souhaitent découvrir leur personnalité. À la suite de ces étapes, nous apprenons si nous avons été sélectionnés ou non », raconte-t-elle.

Pratiquer une discipline sportive au niveau universitaire demande un engagement sérieux de la part des athlètes. À titre d’exemple, les cheerleaders du Vert & Or participent à deux pratiques de cheer par semaine, une pratique de gymnastique ainsi que deux entraînements musculaires obligatoires.

« Cette année, j’occupe la position de base. Je suis également voltige pour tout ce qui est aérien. Habituellement, nous participons à quatre compétitions qui ont lieu de décembre à avril et l’une d’entre elles se déroule à l’extérieur du Québec », mentionne Kelly-Ann.

Conciliation Sport, études et travail

Pour mener de front toutes les responsabilités qui lui incombent, Kelly-Ann doit faire preuve d’une discipline exemplaire.

Afin de concilier ses études universitaires, la pratique du cheerleading ainsi que son poste d’entraîneur-chef avec le nouveau club de gymnastique, le Phœnix d’Acton Vale, la jeune femme doit avoir une organisation impeccable.

« Selon moi, les qualités qui me décrivent bien en tant que cheerleader sont mon énergie, ma polyvalence et ma capacité d’adaptation. Bien sûr, ces qualités aident dans toutes les sphères de ma vie. Si je peux me permettre, je gère le tout assez naturellement. Depuis que je suis toute jeune, je suis habituée à concilier ces trois aspects. Mes parents ont toujours été impliqués dans le sport et notre famille a toujours baigné dans le sport compétitif. Mes frères, ma sœur et moi-même avons été conditionnés de cette façon et je pense que nous sommes rendus à un point où nous avons besoin de notre sport pour être optimaux. La clé est sans aucun doute la discipline et l’organisation. Quand tu commences à voir toutes tes responsabilités comme une grosse montagne, c’est là que ça devient dangereux. Ma devise est de foncer et d’y aller une semaine à la fois », conclut Kelly-Ann.

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