Âgé de 39 ans, Jacques Vanier se destinait vers une carrière de charpentier-menuisier. Mais le monde du spectacle a finalement gagné son cœur.

« J’ai entre autres fait partie d’un groupe punk-rock connu en région, soit Jolly Rodgers. Avec le temps, j’ai développé une expertise en éclairage et en sonorisation. J’ai travaillé sur plusieurs projets, parfois aux côtés de François Joly et de Benoit Favreau, deux gars de la région, et j’ai pu ainsi travailler avec plusieurs artistes, en plus de collaborer aux cérémonies d’ouverture et de fermeture des Jeux olympiques de Sotchi, en 2014 », mentionne celui qui a aussi œuvré au Centre des arts Juliette-Lassonde de Saint-Hyacinthe.

Jacques Vanier a joint l’équipe de PixMob – dont la devise est « Connecte les foules, réinvente les rituels » – en 2016.

« C’est une entreprise innovatrice et très dynamique. J’ai eu ainsi la chance de participer à quelques tournées musicales. Nous travaillons de concert avec plusieurs événements sportifs, entre autres avec la Ligue nationale de hockey (LNH), le baseball majeur et la National Basketball Association (NBA), le plus souvent avec nos bracelets lumineux », dit-il.

M. Vanier soutient que la technologie employée par PixMob – qui compte une palette de plus de 16 millions de couleurs – permet de se démarquer par rapport à la concurrence.

« Nous utilisons la lumière infrarouge, alors que les autres compagnies optent pour le WiFi ou Bluetooth. On évite ainsi les interférences avec d’autres fréquences. Et notre équipe est vraiment compétente. Tout est bien planifié et accessible à la fois », soutient-il.

Jacques Vanier avoue avoir été ébloui par le spectacle de la mi-temps du Super Bowl. C’est d’ailleurs la seconde fois que PixMob s’associait à cette grande fête du football américain, ayant collaboré il y a six ans au spectacle de Bruno Mars.

« Avec en plus des prestations merveilleuses de Shakira et Jennifer Lopez, ce fut un moment magique. Les bracelets ont ajouté beaucoup de couleura au spectacle. C’est la première fois qu’on a fait appel à du plastique recyclé, provenant surtout de semelles de souliers et d’étuis de téléphone récupérés en Chine. C’est une fierté pour nous et on démontre qu’au Québec, on peut accomplir de grandes et belles réalisations », conclut-il.