Ce sont les Aigles Bleues de l’Université de Moncton qui ont permis à Geneviève David de s’enraciner dans la province voisine. Pendant cinq ans, la hockeyeuse valoise a mis tout son savoir-faire au service de l’équipe universitaire dont elle a aussi été la capitaine.

« Plusieurs raisons ont influencé mon choix de demeurer au Nouveau-Brunswick. Le travail, le style de vie plus relax, la gentillesse des gens d’ici, les amies et les relations personnelles ont guidé mon choix. Parallèlement à mon hockey universitaire, j’ai terminé mes études en travail social et je travaille maintenant dans le domaine de la santé, dans une clinique de Fredericton », mentionne-t-elle.

Gravir les échelons

Depuis longtemps, Geneviève David savait que son après-carrière de hockeyeuse serait suivi d’une place derrière le banc. Elle a tout mis en œuvre pour faire sa place dans cet univers.

La jeune adulte a cumulé les certifications de « Développement 1 » et « Haute Performance 1 ». Elle est toujours à parfaire ses connaissances en suivant la formation d’entraîneur d’habiletés techniques Hockey-Canada, ainsi que le programme des formatrices de responsable du développement des entraîneuses.

« J’ai toujours voulu être entraîneuse, mais je ne m’étais pas fixé d’objectifs. Au début, j’étais contente de pouvoir être derrière le banc d’une équipe de hockey mineur. Mais lorsque j’ai commencé avec l’équipe provinciale, mes objectifs ont changé. Mon but était de monter les échelons un par un pour occuper le poste d’entraîneuse-chef aux Jeux du Canada. C’est certain que le bagage acquis au hockey universitaire m’a beaucoup aidé à me développer, à apprendre et à me donner la confiance nécessaire pour atteindre mon but », confie-t-elle.

Une étape à la fois

Ce poste tant convoité, elle est très loin de l’avoir volé comme l’indique son impressionnante feuille de route.

En 2014-2015, Geneviève a savouré sa première victoire à titre d’entraîneuse-adjointe avec les Rockets de Moncton, alors que l’équipe midget AAA a remporté le championnat provincial et atlantique avant de conclure la Coupe Esso au 6e rang, à Red Deer en Alberta.

Par la suite, elle a poursuivi son implication avec cette formation et cumulé quelques championnats avant de prendre les rênes de l’équipe lors de la saison 2017-2018.

Un an plus tard, Geneviève est recrutée par les Tommies de l’Université de Fredericton, qui lui offrent le poste d’entraîneuse-adjoint. À sa première saison derrière le banc, les Tommies se distinguent en remportant le championnat de la Ligue de sport universitaire de l’Atlantique.

Hockey Haute performance

De plus, depuis 2015, la jeune femme a joint le programme de Haute performance de Hockey Nouveau-Brunswick en devenant entraîneuse-adjointe des moins de 16 ans du hockey féminin avec qui elle a remporté le championnat de la Coupe Défi Atlantique.

Elle a répété l’exploit en 2017 ainsi qu’en 2018, mais cette fois en tant qu’entraîneuse-chef.

En 2019, elle devient l’entraîneuse-chef des moins de 18 ans et mène son équipe au Championnat de la Coupe Défi Atlantique face aux meilleures joueuses des provinces environnantes, soit la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve et Labrador. Elle est par la suite choisie pour diriger l’équipe des meilleures joueuses de l’Atlantique qui ont pris part au championnat de 2019 au Manitoba.

Touché au but

En février, Hockey Nouveau-Brunswick a réitéré sa confiance en Geneviève David en lui confiant le poste d’entraîneuse-chef des moins de 18 ans qui défendront les couleurs néo-brunswickoises lors des Jeux d’hiver du Canada, qui se tiendront du 18 février au 5 mars 2023 à l’Île-du-Prince-Édouard.

« Je suis vraiment honorée d’avoir été choisie pour mener l’équipe et la province à la conquête d’une médaille. Cette nomination est une dernière étape pour moi avec l’équipe provinciale. J’ai vraiment hâte de commencer à travailler avec les meilleures joueuses U18 de la province en compagnie de notre équipe d’entraîneuses, d’autant plus que nous écrivons une page d’histoire en ayant un personnel complètement féminin. C’est une première pour le Nouveau-Brunswick », conclut-elle.