Pratiqué principalement en Europe, le trial fait peu à peu sa marque en sol québécois. Ce sport méconnu demande beaucoup d’adresse puisque les pilotes doivent parcourir un sentier parsemé d’obstacles naturels ou artificiels sans appui, ceux-ci étant considérés comme des erreurs. Sur les pistes de trial, ce n’est pas la vitesse qui détermine les gagnants, mais bien ceux qui sont en contrôle de leur moto. Le parcours du participant est observé et noté par un marqueur qui doit attribuer les points de pénalité correspondant aux erreurs commises entre le point de départ et l’arrivée.

« C’est un sport qui demande beaucoup d’équilibre, de concentration et une très bonne forme physique. Les motos roulent à basse vitesse, donc tout est une question d’équilibre et de réflexes », explique Lyane Bisaillon, fille du coureur.

Un premier podium

Chaque championnat propose cinq classes différentes, soit mini, débutant, novice, intermédiaire et expert. Initié par un bon ami à lui, Gino Lapointe, Mario Bisaillon évolue dans la classe débutant pour sa toute première saison de compétition.

Après avoir attaqué la piste de Notre-Dame-du-Portage, c’est à Acton Vale que Mario a connu son premier podium en obtenant des 3e positions lors des première et deuxième rondes.

« Les courses se déroulent toujours sur deux journées, soit le samedi et le dimanche. Mon père a terminé 3e samedi et dimanche. C’est assez impressionnant pour un homme de 67 ans qui s’initie à cette pratique depuis moins d’un an. Nous sommes pas mal fiers de ce qu’il réalise. Il est un bel exemple de persévérance pour toute notre famille et nous lui souhaitons de grimper sur le podium à de nombreuses reprises lors de ses prochaines courses », conclut Lyane.