12 janvier 2022 - 09:20
Hockey collégial féminin
Deux hockeyeuses de la région avec les Voltigeurs
Par: Annie Gagnon

Annabelle Delorme et Laurie-Ève Trottier sont très fières de porter l’uniforme des Voltigeurs, dans le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ).

Une page d’histoire du hockey collégial féminin a été écrite en septembre 2021 alors que le Cégep de Drummondville a formé une première équipe qui représentera l’établissement au sein du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), soit les Voltigeurs. Deux hockeyeuses de Wickham, Annabelle Delorme et Laurie-Ève Trottier, font partie de l’alignement qui évolue en division 2.

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C’est au sein de l’équipe féminine de Valcourt, dans la catégorie atome, que les deux hockeyeuses ont donné leurs premiers coups de patin. Par la suite, le parcours des deux Wickhamoises a été différent jusqu’à ce qu’elles endossent de nouveau le même uniforme, soit celui des Stars de la 55, au niveau midget AAA.

Les deux athlètes ont aussi en commun d’avoir fait leurs études secondaires au sein du sport-études hockey de la polyvalente Marie-Rivier de Drummondville, auprès de leur entraîneur actuel, Éric Langlois.

« Je connais très bien les deux filles puisque je les ai dirigées pendant cinq ans en sport-études. Annabelle a toujours percé l’alignement du AAA, alors que Laurie-Ève était toujours une des dernières à être retranchées de l’équipe, à l’exception de sa dernière saison à ce niveau. Mais la saison a été annulée. Cette année, en début de saison, Annabelle avait un peu d’avance sur Laurie-Ève, mais la progression des deux filles reste impressionnante », constate M. Langlois.

Le parcours de Laurie-Ève Trottier a été laborieux. La jeune athlète a souvent dû composer avec la déception. En 2019, alors qu’elle touchait enfin au but en perçant l’alignement des Stars Midget AAA, la pandémie est venue chambouler ses plans.

« Ce qu’il y a de positif lorsque tu ne l’as pas facile, c’est que tu développes ta persévérance. Sa résilience l’a amenée à aller plus loin, à ne pas abandonner. C’est clair que pour notre équipe collégiale, je la voulais dans mon alignement. Ses débuts ont été un peu plus lents parce qu’elle devait composer avec beaucoup de nouveautés. Mais elle s’est énormément améliorée. Au cours des trois ou quatre derniers matchs de l’équipe, elle a dominé. Elle est notre centre # 1 et elle apporte du punch à l’offensif. D’ailleurs, elle a terminé la session au 4e rang des marqueuses de notre division. De plus, Laurie-Ève a une super attitude. C’est facile de travailler avec une fille qui veut toujours s’améliorer », note Éric Langlois.

À l’aube de ses 18 ans, Annabelle Delorme a une feuille de route impressionnante. Ses talents de défenseuse lui ont permis de percer l’alignement des formations féminines AAA depuis la catégorie pee-wee et d’y développer plusieurs aspects de son jeu.

« En s’étant développée dans la structure AAA, Annabelle avait une certaine avance sur d’autres joueuses. Mais elle ne s’est pas traîné les pieds pour autant. Nos défenseuses ont la chance de travailler avec Alex Picard toutes les semaines et on a vu une progression fulgurante chez Annabelle. Plus gênée en début d’année, elle a su prendre sa place dans l’équipe. Elle est sans aucun doute notre défenseure la plus régulière et la plus stable. À la session d’automne, elle a joué des matchs incroyables. Elle a encore deux années devant elle et je suis certain qu’elle va grimper les échelons rapidement. Elle a une excellente éthique de travail et elle continue de développer son leadership.

Ce sera un pilier important de l’équipe au cours des prochaines sessions », estime l’entraîneur.

Développement individuel

Éric Langlois est un passionné de son sport et de chacune de ses joueuses. Ses « filles », il les connaît sur le bout de ses doigts et son but ultime est de les développer pour les amener au sommet.

« Dans le vestiaire, on ne parle pas de victoires. On parle d’effort collectif. Si chaque joueuse pousse dans le même sens et met les efforts à la bonne place, l’équipe va être meilleure. Pour moi, c’était très important qu’on puisse avoir une équipe collégiale à Drummondville. Je voulais leur donner la chance de jouer dans leur cégep, dans leur ville. Maintenant que c’est réalisé, mon but est de leur donner de la visibilité pour que les équipes universitaires les voient et nous appellent pour les avoir dans leur équipe », conclut l’entraîneur des Voltigeurs.

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