« Le projet a vu le jour durant la période de confinement. En tant qu’entrepeneur, le fait de rester à la maison ne veut pas dire qu’on doit cesser toute activité. Pendant cette crise, il est primordial de revenir à la base et de montrer à nos enfants l’importance de l’autosuffisance alimentaire en cultivant notre potager chacun chez soi », explique le propriétaire Alexandre Joubert.
Cet entrepreneur âgé de 32 ans souhaite que même les gens qui demeurent en ville, et qui n’ont pas de terrain, puissent jardiner sur leur balcon ou leur terrasse extérieure.
La serre couvre une superficie de 28 par 42 pouces, conçue avec du bois d’épinette, avec de la peinture extérieure pour la structure. Il est possible d’ajouter un bac en cèdre. Les panneaux sont en bois recouvert d’aluminium, avec un polythène commercial, tout comme on le retrouve sur les serres des grands centres de jardin.
« Notre serre urbaine est en fait une couche froide, qui permet de démarrer son potager plus rapidement. Lorsque les cultures sont plus matures, on peut enlever les panneaux et la serre devient alors un bac jardin surélevé », mentionne M. Joubert, qui a développé le principe en compagnie de son associé Mikael Catudal.
Le propriétaire de J.C. Élite soutient que l’engouement a été rapide.
« Dès qu’on a commencé la vente de serres urbaines, nous en avons vendu 30. Et les demandes continuent d’affluer », commente Alexandre Joubert.
Ce dernier avoue que la popularitédes serres urbaines est tombée à point, alors que l’entreprise, qui compte 20 employés de la région d’Acton Vale, a pris un congé forcé avec l’arrêt temporaire des activités de construction.
« Je suis vraiment heureux qu’on ait pu rendre accessible l’autosuffisance alimentaire », conclut M. Joubert.
Les points de vente sont le centre d’horticulture Vertbec et la Coop des Montérégiennes à Acton Vale, les Serres Beauregard (Saint-Liboire), les Serres de l’Eden (Saint-Hyacinthe) et le Centre de jardinage Abbotsford (Saint-Paul d’Abbotsford).