2 mars 2022 - 09:05
Maison des jeunes d’Acton Vale
Des gâteaux pour récompenser les employés du CHSLD
Par: Alain Bérubé

En avant-plan, on retrouve la coordonnatrice Émilie Favreau. Derrière, on voit l’animatrice Marika Guilbert. Et à leurs côtés, les jeunes participants Meggan Perreault, Aurélie Bouchard, Elliot Ménard, Lohaan Sicotte, Isaïe St-Laurent et Émile Ménard.

Afin de souligner le travail et l’engagement du personnel de la santé du CHSLD de la MRC d’Acton, la Maison des jeunes d’Acton Vale a confectionné des petits gâteaux à leur intention.

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C’est dans le cadre du mouvement #madosedamour que la Maison des jeunes a lancé cette initiative.

Lancé par trois infirmières de la région de Québec, le mouvement a pour objectif d’envahir les réseaux sociaux de gestes de reconnaissance à l’endroit des travailleurs de la santé.

« Un membre de notre conseil d’administration, Sébastien Marois, a suggéré qu’on embarque dans ce mouvement, ce qui a été bien sûr accepté rapidement. On a joint l’utile à l’agréable en profitant d’un atelier de cuisine pour confectionner 60 gâteaux », explique la coordonnatrice Émilie Favreau.

Cette dernière soutient que les six jeunes participants ont pris part au projet avec enthousiasme. Elle affirme que les réactions ont été très positives au sein du personnel du CHSLD situé à Acton Vale.

« Nos jeunes ont vraiment mis beaucoup d’amour dans la réalisation de ces gâteaux. Ma belle-sœur Sandrine Pellerin nous a donné un coup de main. C’est la preuve que la Maison des jeunes peut accomplir de belles choses pour la communauté. Et avec le déconfinement en cours, d’autres projets très intéressants sont en vue », soutient Mme Favreau.

Pour une reconnaissance encore plus forte

La coordonnatrice de l’organisme appuie par ailleurs la campagne de mobilisation « Plus pour nos ados », pilotée par le Regroupement des maisons des jeunes du Québec.

Le mouvement demande au gouvernement du Québec afin de hausser les subventions versées aux maisons des jeunes.

« C’est difficile pour les maisons des jeunes de garder leurs employés car les salaires sont trop bas. Certaines d’entre elles songent à diminuer le nombre d’heures d’ouverture et même à fermer leurs portes. De notre côté, on a contacté le député de Johnson, André Lamontagne, afin qu’il réalise toute l’importance de ce dossier. Nous jouons un rôle majeur auprès de plusieurs jeunes de la région », conclut Émilie Favreau.

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