23 avril 2025 - 07:00
Des étudiants évaluent la qualité de l’eau de la rivière Le Renne
Par: Véronique Lemonde

Sortie terrain d’élèves de secondaire 2 de la PRO près de la rivière Le Renne. Photo gracieuseté

Des élèves de secondaire 1 et 2 de la polyvalente Robert-Ouimet (PRO) travaillent depuis l’automne sur un projet en sciences sur l’état de santé des cours d’eau, avec l’aide de l’Organisme de bassin versant (OBV) de la Yamaska. Un projet qui a pris pour étude la rivière Le Renne, un tributaire de la rivière Yamaska qui traverse la ville d’Acton Vale.

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Cette initiative part des actions du Groupe d’éducation et d’écosurveillance de l’eau (G3E), « un organisme qui encourage chez les jeunes et leur communauté le développement d’un lien profond d’attachement envers la nature par l’entremise de projets de science citoyenne ». Grâce à son programme Clim-Action : des jeunes, des rivières, des communautés, G3E intervient présentement dans près d’une vingtaine d’écoles.

« L’OBV de la Yamaska a reçu une subvention du Fonds d’action et de sensibilisation pour le climat qui leur permet de bâtir des projets en lien avec les cours d’eau grâce à Clim-Action. L’OBV de la Yamaska est donc venu donner des ateliers éducatifs à nos étudiants de sciences de secondaire 2. Nous avons identifié un groupe d’élèves qui sont très dynamiques pour ce projet et, l’automne dernier, nous sommes allés avec eux en sortie terrain pour une collecte de données », explique la technicienne en travaux pratiques pour les cours de sciences à la PRO, Alexandra Gagnon.

Au cours de cette sortie, les jeunes ont effectué des analyses physio-physiques de l’eau de la rivière Le Renne et ont recueilli des macro-invertébrés pour identification et pour objets d’études. « Avec l’identification de macro-invertébrés dans les cours d’eau, nous pouvons avoir une bonne idée de l’état de santé de ceux-ci. Ainsi, pour Le Renne, nous avons pu conclure que l’eau est quand même de bonne qualité sans être parfaite. Maintenant, les jeunes doivent décider d’une action afin d’améliorer son état », a rajouté Mme Gagnon. Pour ce faire, les étudiants ont créé un formulaire de type sondage dans lequel ils recherchent « des données sociales pour comprendre les besoins et les comportements des citoyens (données confidentielles) afin de bonifier les données liées à l’état de santé [qu’ils ont] récoltées lors d’une sortie terrain dans le cours d’eau à l’étude ».

Les personnes qui répondront à ce sondage indiqueront par exemple les activités qu’elles pratiquent aux abords ou sur la rivière Le Renne, en plus d’identifier les conséquences les plus importantes, selon eux, de la dégradation de cette rivière.

« Nos élèves sont dans l’action et ils sont très motivés par ce projet. En plus, l’OBV leur a offert des formations pertinentes et très dynamiques. À la suite de ce sondage, nous avons une petite somme d’argent afin d’intervenir sur la rivière avec les étudiants d’ici la fin de l’année. »

Les personnes fréquentant la rivière Le Renne qui le souhaitent peuvent remplir ce sondage afin d’aider ce groupe d’étudiants de la PRO d’ici le 5 mai. Le lien vers le sondage est accessible par le biais de la page Facebook de la PRO (@polyvalenterobertouimet) sous le nom d’Enquête ethnographique – Participez au sondage du groupe 11 secondaire 2 sur la rivière Le Renne.

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