L’organisation provinciale espère mettre en branle cette nouvelle manière de calculer la cotisation des membres d’ici 2027. « Actuellement, nous parlons d’une cotisation unique pour chaque membre de l’UPA, ce qui désavantage de plus petites entreprises agricoles qui paient le même prix qu’une très grosse production. Dorénavant, l’UPA voudrait y aller d’une cotisation par palier, soit au prorata du chiffre d’affaires de l’entreprise agricole, selon le revenu brut de la ferme. Ce qui serait beaucoup plus équitable pour les producteurs qui n’ont pas de plan conjoint agricole », explique Éric Beauregard, président du Syndicat de l’UPA de la Rivière Noire.
Adoptée à l’unanimité par la cinquantaine de membres qui s’étaient réunis le 4 septembre, cette résolution sera adressée lors du congrès régionale de l’UPA qui se tiendra le 3 octobre, à Longueuil. « Bien sûr, il y a encore des améliorations à apporter à ce nouveau mode de cotisation, mais je crois que ce sera beaucoup plus équitable pour les membres. »
Un nouveau ministre
Le Syndicat de l’UPA de la Rivière Noire, qui fêtait son 50e anniversaire de fondation à la fin de mai, regroupe actuellement 450 fermes, soit près de 750 membres. « Nous restons toujours à l’affût pour protéger les droits de nos membres, que ce soit au niveau de la taxation par exemple. C’est pourquoi nous surveillons de très près les élections municipales à venir en novembre et que nous voulons réitérer à nos élus et futurs élus que l’agriculture est un pilier majeur dans notre région », indique M. Beauregard.
Avec l’arrivée d’un tout nouveau ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) à la suite du remaniement ministériel de la semaine dernière, le Syndicat de l’UPA de la Rivière Noire espère poursuivre les dossiers qui les touchent de la même manière qu’avec le député de Johnson, André Lamontagne. « Avec M. Lamontagne comme député, nous avions une ligne directe avec le ministère et c’était très facile de communiquer avec lui et son équipe. Nous avons été très chanceux de l’avoir comme ministre tout ce temps, car il prenait vraiment en compte l’agriculture sur notre territoire. J’espère que ce bon climat se poursuivra avec Donald Martel. »
