En deux mois, près de 60 citoyennes et citoyens ont pu compter sur le soutien de l’élu bloquiste.

« Malgré le chaos de la situation, aucun de mes commettantes et commettants n’a eu à annuler son projet. C’est un soulagement pour eux et pour nous, bien que deux d’entre eux aient dû reporter leur départ de deux jours, affirme M. Savard-Tremblay. Mais je ne peux que me désoler qu’Ottawa n’ait pas anticipé cette situation, ni planifié les moyens pour répondre à la reprise des déplacements transfrontaliers. Avec la fin de certaines mesures sanitaires, le retour des voyages internationaux et l’achèvement des passeports 10 ans, il était prévisible que le nombre de demandes allait exploser. Prévisible pour tous, sauf pour ce gouvernement, qui a laissé dégénérer le tout au mépris des citoyens. »

Le député et son équipe ont dû intervenir à maintes reprises auprès des instances gouvernementales pour obtenir des mises à jour, faire accélérer le traitement des cas les plus urgents et transférer les passeports au point de service le plus près afin qu’ils puissent être remis aux personnes dont le départ était imminent.

« Je remercie et félicite les gens de mon bureau qui ont fait un travail extraordinaire et ont même continué d’offrir des services pendant les vacances prévues de la construction. La gestion chaotique d’Ottawa leur a imposé de nombreux défis, dont d’innombrables heures perdues en mise en attente, en plus des multiples informations et consignes contradictoires et changeantes. Nous avons à plusieurs occasions dû intervenir dans des centres de Service Canada alors que des citoyens s’apprêtaient à rentrer bredouilles, par exemple parce que l’agent sur place leur affirmait erronément que leur passeport ne s’y trouvait pas. C’est inadmissible, lance l’élu. Le Bloc québécois a pourtant, dès les premiers signes de la crise, sonné l’alarme et proposé des solutions concrètes. »

Parmi ces solutions figuraient l’élargissement des plages horaires, l’ouverture des bureaux les fins de semaine et les jours fériés, le traitement sans frais des demandes urgentes et le retour en présentiel des fonctionnaires toujours en télétravail. Certaines propositions ont par la suite été mises en place, mais « le fiasco avait déjà enflé et la situation a dégénéré, malgré l’embauche en catastrophe de nouveau personnel », souligne M. Savard-Tremblay.

Bien que la crise se résorbe progressivement, l’élu est toujours à pied d’œuvre et invite les citoyennes et citoyens inquiets des délais de traitement à communiquer avec lui à l’adresse simon-pierre.savard-tremblay@ parl.gc.ca ou par téléphone au 450 771-0505.