À Saint-Hugues, un poulailler pouvant accueillir 62 000 poules pondeuses dans des cages aménagées a commencé à prendre forme sur le 3e Rang. Les travaux ont débuté ce printemps, et le bâtiment devrait être en fonction en mars 2026. Avec les autres poulaillers déjà en fonction, le site comptera 122 000 poules pondeuses. Les bâtiments seront connectés à une chambre à œufs qui sera agrandie dans les prochains mois.
Ce nouveau poulailler a aussi été conçu pour devenir une volière si la demande pour les œufs produits par des poules en liberté est au rendez-vous. Pour l’instant, les épiceries demandent encore principalement des œufs produits par des poules en cages aménagées en raison du prix moins élevé, a expliqué le directeur générale de Boire et Frères, Jean-Guy Robillard. Ce dernier a indiqué que le projet global représente un investissement de plusieurs millions de dollars.
L’entreprise a aussi récemment fait l’acquisition du site d’une ancienne entreprise agricole sur la route 139 à Wickham et redonne actuellement un nouveau souffle aux bâtiments existants. Un premier est en cours de rénovation depuis le mois de juin et sera fonctionnel en août pour l’élevage de reproducteurs lourds. Un deuxième sera également remis en bon état en septembre et prêt à être utilisé possiblement en novembre. D’autres bâtiments pourraient être construits éventuellement selon les besoins.
Boire et Frères agrandira également un bâtiment sur le 3e Rang à Sainte-Hélène-de-Bagot afin d’augmenter sa capacité de production. Environ 6000 oiseaux y seront ajoutés en mars 2026. Le pondoir de reproducteurs lourds de Pierreville, qui accueille actuellement 6000 oiseaux, a aussi subi des rénovations majeures depuis janvier et les travaux devraient s’achever cet automne.
Au total, l’entreprise détient 160 bâtiments de ferme sur 50 sites. Elle dispose également de trois couvoirs. Le premier, situé à Wickham, est consacré à l’élevage des poussins pour la production des poulets de chair et produit la moitié de ce qui est consommé au Québec. Le second, pour les poussins et pour les poules pondeuses, se trouve à Acton Vale et détient 80 % du marché de la province. Finalement, des embryons pour la production d’un vaccin contre la grippe se trouvent au couvoir Ovac à Saint-Nicéphore.
