Retour en arrière, alors que le projet était à ses balbutiements, et que la municipalité avait alors décidé de prendre un chemin qui n’imposera pas toutes les étapes que nous traversons actuellement.

Le conseil municipal du temps a eu recours à une approche de démocratie non-participative, contrairement au nouveau conseil qui prend en compte l’avis de sa population.

De 2010 à 2016, le conseil du moment n’a pas pris en considération l’opinion de la population. En ces temps, il n’a jamais été question de référendum. Encore en 2016, tout le village n’avait pas été mis au courant comme c’est le cas aujourd’hui.

Les entreprises qui désirent que le projet voie le jour reprochent aux citoyens de s’impliquer « subitement » c’est-à-dire, à l’étape de la consultation publique, alors que c’est tout à fait normal. Elles ont dû oublier le bruit qu’ont fait plusieurs citoyens contre le projet en 2016. Ces mêmes citoyens sont encore là aujourd’hui, et usent du droit de parole qui leur revient.

Ce regroupement dérange par sa démarche démocratique et son implication citoyenne, chose à laquelle les anciens dirigeants de la municipalité ne semblent pas être habitués. Le conseil municipal actuel écoute les conseils de son avocat (l’un des meilleurs en droit municipal au Québec), mais surtout, écoute la majorité de ses citoyens qui se sont exprimés contre le projet par pétition avec plus de dix fois le nombre de signatures récoltées par les entreprises en faveur.

Il s’agit d’une situation de « trop peu, trop tard » pour Suroît, Distribution Upton, et les autres entreprises en appui du projet. Le peuple a parlé, la démocratie marche droit devant sous l’œil attentif des citoyens et des membres d’Upton sans flamme.

Pour signer ou voir la pétition: www.change.org/UptonSansPropane.