Plus de 21 semaines se sont écoulées depuis la fermeture temporaire des 13 lits de longue durée et de la chambre de soins palliatifs du centre d’hébergement. Comme rapporté dans le communiqué de presse émis par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est en juillet, la pénurie de main-d’œuvre retarde l’éventuelle réouverture. Malgré le déploiement de l’équipe en place pour recruter du nouveau personnel, il serait encore trop tôt pour annoncer une potentielle date de réouverture. Attristé par la situation, le député garde tout de même espoir de trouver rapidement une solution.
« Mon bureau est en contact avec la direction de l’établissement et l’équipe du CISSS de la Montérégie-Est sur une base hebdomadaire. J’ai moi-même été au centre d’hébergement au mois de septembre afin de mieux comprendre ce qui se passait. À ce jour, la situation est très décevante et apporte son lot de défis pour tous. Je sais que les employés en place et la direction ont une grande volonté de remettre sur pied ce service. On ne peut espérer que la direction puisse trouver une solution rapidement pour résoudre le problème », affirme le député.
Rappelons que les patients d’Acton Vale et des environs doivent présentement se tourner vers des centres et services de soins palliatifs situés à Drummondville, Saint-Hyacinthe ou Granby pour assurer leurs soins. La Maison René-Verrier, localisée à près de 30 km du Centre d’hébergement de la MRC-d’Acton, se trouve être l’établissement le plus proche de la communauté valoise.
Questionné sur le sujet, M. Lamontagne ne prévoit pas de pousser davantage la mise en place d’autres chambres de soins palliatifs dans la région. « On va se concentrer sur le problème de pénurie de main-d’œuvre et s’assurer que cet étage roule parfaitement avant de penser à d’autres projets d’expansion. Il faut dire que la MRC d’Acton n’est pas la seule à souffrir due au peu de ressources en matière de chambre de soins palliatifs. Il faut tout de même s’assurer le bon fonctionnement de nos équipes avant toute chose », soutient-il.
Au moment d’écrire ces lignes, le CISSS de la Montérégie-Est n’a pu confirmer le nombre d’employés manquants sur le plancher permettant de rouvrir l’étage toujours non accessible.