Alexandre Timmons, âgé de 20 ans, a reconnu avoir « conduit un véhicule de façon dangereuse et causé la mort de Maxime Cusson » lors de ce tragique accident. Il a aussi plaidé coupable d’avoir causé des lésions corporelles à deux passagers qui se trouvaient dans les deux véhicules.
Rappelons que l’impact est survenu le soir du 12 octobre 2021 alors que la victime venait de ralentir sa voiture afin d’entreprendre un virage à gauche, dans l’entrée d’une résidence privée. La voiture a été happée par le véhicule de l’accusé qui effectuait une manœuvre de dépassement par la gauche.
Selon les informations du Journal de Montréal, une suggestion commune de 23 mois de prison et une interdiction de conduite de 42 mois a été présentée au juge Benoit Gariépy le 24 février au palais de justice de Saint-Hyacinthe. La prochaine audience dans ce dossier est prévue le 21 avril.
Un plaidoyer doux-amer
Encore ébranlée par les événements, la mère de Maxime Cusson, Rachel Durocher, qui a demandé une mesure d’éloignement à l’endroit d’Alexandre Timmons, croit que ce dernier n’avait pas d’autre choix que de plaider coupable. « Il savait que toutes les preuves étaient contre lui », a-t-elle déclaré.
Celle qui a déjà une bonne idée de la sentence a hâte que le verdict tombe ce printemps.
« Nous avons hâte d’arrêter de revivre l’accident, mais chaque fois que j’ouvre les rideaux le matin, je le revois », a-t-elle confié à LA PENSÉE.
Peu de temps après l’accident, Mme Durocher avait lancé une pétition afin d’installer une lumière clignotante ou de remplacer la ligne pointillée par une ligne double. La Ville d’Acton Vale a pris en charge le dossier en déposant la pétition au ministère des Transports (MTQ).
Bien que la pétition compte près de 1600 signatures, la MTQ n’a pas encore donné suite à cette demande. Le gouvernement a tout de même informé l’initiatrice du projet qu’il étudiait le dossier.
« Nous aurions aimé que la mort de Maxime ne serve pas à rien. Plusieurs accidents comme celui-ci ont eu lieu dans le même secteur depuis quelques années », a lancé Rachel Durocher. Elle constate encore que les automobilistes roulent très vite devant chez elle, et ce, malgré les deux pancartes de sensibilisation installées après le drame.
En collaboration avec Sarah Villemaire